Le FIBEC: un important levier économique

Lancé le 26 juillet denier, le Fonds de l’industrie bioalimentaire du Québec (FIBEC), pourvu d’une enveloppe budgétaire de 40 M$, offre un véritable levier économique pour les petites et moyennes entreprises de la transformation alimentaire.

Comptant plus de 2 000 établissements et employant près de 65 000 personnes, l’industrie de la transformation alimentaire constitue le plus important employeur manufacturier du Québec.

Le FIBEC permettra donc aux entreprises québécoises d’avoir accès à des capitaux d’investissement à un coût raisonnable ainsi qu’à une expertise confirmée en matière de financement, notamment pour des interventions variant de 300 000 dollars à 2 millions de dollars.

L’annonce a été faite au Centre de commerce mondial de Montréal par le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, Pierre Corbeil et les autres signataires du protocole d’entente, soit M. Paul Noiseux, président du conseil d’administration du Fonds de développement de la transformation alimentaire (FDTA), M. Robert Keating, président-directeur général de La Financière agricole du Québec (FADQ), et M. Gaétan Morin, premier vice-président au développement corporatif et aux investissements du Fonds de solidarité FTQ.

Alexandre Brunet, fondateur des pizzas Stromboli, et Geneviève Gagnon, fondatrice de La fourmi bionique, sont optimistes face à cette nouvelle, même si la ligne entre petite et moyenne entreprise reste à déterminer. «J’espère surtout que nous ne serons pas en reste, confie Geneviève Gagnon. C’est une bonne chose de la part du gouvernement d’initier un tel soutien à l’industrie, mais il faut encore qu’on puisse en bénéficier. Il faut patienter encore un peu. » En effet, le ministre Corbeil a mentionné qu’il faudrait encore quelques semaines avant que les membres partenaires du FIBEC finalisent le projet.

À l’initiative du gouvernement du Québec, les trois organismes se sont associés pour la capitalisation initiale de ce fonds de l’ordre de 40 millions de dollars. Le gouvernement du Québec y investit 10 millions de dollars, le FDTA, 6,5 millions de dollars, le Fonds de solidarité FTQ, 10 millions de dollars, et La Financière agricole du Québec, 13,5 millions de dollars, par le transfert des actifs de sa filiale, Capital Financière agricole.

 

Sur la photo: Sylvie Cloutier, présidente-directrice générale du CTAC, Pierre Corbeil, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et  Lyne Gosselin, présidente chez Édikom

Photo: Martin Lemire