EN ROUTE VERS 100 000 EMPLOIS – CRÉATION SIGNÉE EXPORTATION DES ALIMENTS ET DES BOISSONS HORS QUÉBEC

Le commerce de l’exportation de l’alimentation représente des gros chiffres, des nombres qui contribuent largement à l’enrichissement du PIB canadien.  Le Québec fait sa part, çà ne fait pas de doute !

Sainte-Julie, le 9 mars 2015 – C’est aujourd’hui que le Groupe Export agroalimentaire Québec Canada dévoilait les résultats d’une étude économique commandée à l’Institut de la Statistique du Québec. Cette dernière porte sur les impacts économiques des exportations alimentaires hors Québec et les incidences sur le PIB du Québec, les revenus de fiscalité et de parafiscalité pour les deux niveaux de gouvernements, ainsi que le nombre d’emplois générés par le commerce des aliments et boissons hors Québec.

Ces données inédites reflètent avec précision l’impact de ces activités d’exportations alimentaires sur notre économie. Rappelons que la majorité de la production alimentaire québécoise est vendue à l’extérieur du Québec. Ainsi, pour l’exercice se terminant au 31 décembre 2014, les exportations d’aliments et boissons hors Québec ont dépassé le cap des 14 milliards de dollars, en hausse de 13% par rapport à l’année précédente.

Le commerce des aliments et boissons a représenté 7,1 G$ de ventes à l’international et 7,0 G$ dans le reste du Canada, un sommet inégalé. Au Québec seulement, le secteur soutient 90 293 emplois. De plus, environ 10 000 emplois actuels sont liés à la hausse des exportations d’aliments et boissons au cours des 12 derniers mois.

La valeur ajoutée totale générée au Québec est de 8,8 G$, dont 3,5 G$ versés en salaires, traitements et revenus autonomes et 5,3 G$ en autres revenus bruts. Ajoutons que l’étude commandée par Groupe Export démontre que les dépenses liées aux exportations agroalimentaires du Québec pour l’année 2015 entraineraient des revenus pour le gouvernement du Québec de 1,2 G$ en impôts, taxes et parafiscalité, alors que le fédéral récolterait 368 M$ de son côté.

À propos de Groupe Export agroalimentaire

Le Groupe Export agroalimentaire Québec-Canada existe depuis 25 ans et regroupe au-delà 400 membres, dont 350 manufacturiers exportateurs. Il s’agit de la plus grande association de transformateurs agroalimentaires au pays.

Le Groupe Export agroalimentaire incarne un modèle unique et efficace de partenariat public privé géré par le secteur manufacturier. En effet, dans un souci d’efficacité et de performance, les ministères de l’agriculture du fédéral et du provincial confient à l’industrie la gestion de programmes de soutien à l’exportation. Ce modèle de partenariat industrie-gouvernements fonctionne et est confirmé par l’importance de la prospérité générée par l’expansion de ses activités sur les emplois et l’activité économique dans toutes les régions du Québec.

Le Groupe Export entend accentuer ses efforts d’accompagnement et de développement de marchés, dans un contexte d’une devise favorable et d’ouvertures de marchés.

Source et renseignements :  Raymond Dupuis, économiste
Groupe Export agroalimentaire
Tél :  514-519-0546

FICHE D’INFORMATION 2015
Impact des exportations bioalimentaires du Québec

Le Groupe Export agroalimentaire représente les intérêts commerciaux de la grande majorité des transformateurs-exportateurs québécois d’aliments et boissons, avec plus de 400 membres, dont 350 transformateurs. Le Groupe Export a entrepris de réaliser une étude d’impact économique des exportations bioalimentaires interprovinciales et internationales avec le modèle intersectoriel du Québec.

Méthodologie

Le modèle intersectoriel est un instrument d’analyse permettant de mesurer l’impact économique d’un projet de dépenses dans l’économie québécoise. À partir de différents types de dépenses, aussi appelées chocs, le modèle évalue l’impact sur la main-d’oeuvre, la valeur ajoutée, les taxes indirectes et les fuites (importations et autres productions). Il permet aussi d’estimer les revenus des gouvernements sous forme d’impôts et de taxes, et les parafiscalités payés par les travailleurs salariés et l’employeur.

Cette étude évalue l’impact économique pour le Québec de dépenses d’exploitation liées aux exportations agroalimentaires du Québec pour l’année 2015. Deux simulations ont été réalisées à cette fin, soient l’impact économique pour le Québec de dépenses d’exploitation liées à des exportations agroalimentaires internationales du Québec de 100 millions de dollars pour l’année 2015, ainsi que pour les exportations interprovinciales. Les données de base des simulations ont été codifiées et transmises par le Groupe Export selon la nomenclature des biens et services de la banque de données du modèle intersectoriel du Québec.

Les salaires moyens des secteurs touchés sont ceux de l’année 2015 étant donné que les dépenses dans cette étude ont été prises en compte comme si elles se produisaient entièrement en 2015. La charge de main-d’oeuvre comptabilisée dans cette étude correspond à des salaires moyens de l’année 2015 ce qui signifie que l’évaluation a été faite comme si les injections des dépenses avaient été faites entièrement en 2015. La taxation indirecte utilisée pour la simulation de l’étude tient compte du régime fiscal de l’année 2015 avec les taxes sur les produits et services (TPS) à 5 % et avec les taxes de vente du Québec (TVQ) à 9,975 %.

À noter que le modèle intersectoriel ne tient pas compte des effets induits engendrés par les dépenses de consommation ultérieures des agents économiques suite à l’augmentation de leurs revenus de production, et qui s’ajoutent à l’impact initial estimé par le modèle.

Résultats

L’impact total pour l’année 2015 de dépenses d’exploitation liées aux exportations agroalimentaires interprovinciales et internationales du Québec (respectivement de 7,0 G$ et 7,1 G$ pour l’année 2014) soutient 90293 emplois, dont 38 783 emplois directs.

La valeur ajoutée totale générée au Québec est de 8,8 G$ dont 3,5 G$ versés en salaires, traitements et revenus autonomes et 5,3 G$ en autres revenus bruts (profits, amortissements, intérêts, autres charges salariales et autres revenus mixtes).

Soulignons que la valeur ajoutée engendrée (aux prix du marché incluant taxes indirectes nettes des subventions) représente 62,3% de la valeur des exportations internationales et 60,4 % des exportations interprovinciales.

Fiscalité et parafiscalité des gouvernements

Le modèle intersectoriel calcule l’impôt et les parafiscalités provenant des salaires et traitements versés aux salariés, excluant les travailleurs autonomes et les entreprises. Le modèle estime aussi les contributions des salariés et des employeurs aux différents fonds de sécurité sociale. Au Québec, les parafiscalités estimées par le modèle correspondent aux sommes versées à la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST), au Fonds des services de santé (FSS), au Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) et à la Régie des rentes du Québec (RRQ). Du côté du gouvernement fédéral, le modèle tient compte des contributions à la caisse d’assurance emploi (AE).

Les dépenses liées aux exportations agroalimentaires du Québec pour l’année 2015 entraîneraient des revenus pour le gouvernement du Québec, à raison de 1,2 G$ en impôts sur les salaires et traitements, taxe de vente (TVQ) et taxes spécifiques, ainsi qu’en parafiscalité. De même, l’impact fiscal et parafiscal procureraient au gouvernement fédéral des revenus de 368 M$ en impôts sur les salaires et traitements, taxe de vente (TPS) et taxes et droits d’accise, ainsi qu’en parafiscalité.