Le secteur porcin québécois obtient de l’appui des gouvernements pour améliorer sa performance dans deux domaines d’activité

Le porc est le produit bioalimentaire le plus exporté par le Québec, qui est la première province exportatrice de porc au Canada. Le secrétaire parlementaire, Jean-Claude Poissant, au nom du ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, a annoncé aujourd’hui une aide de près de 1,4 million de dollars au secteur du porc du Québec.

Un montant de 1,2 million de dollars est octroyé par les gouvernements fédéral et provincial en vertu d’une entente de contribution portant sur les initiatives Agri-risques, découlant de l’accord-cadre Cultivons l’avenir 2. Il sera alloué à l’amélioration du Service de gestion des risques du marché, mis sur pied en 2000 par les Éleveurs de porcs du Québec (ÉPQ), qui permet aux producteurs d’absorber d’importances fluctuations des prix sans toutefois avoir à assumer individuellement le financement exigé par les marchés boursiers.

Un autre investissement fédéral de 198 033 dollars, provenant du programme Agri-innovation, servira à un projet du Centre de développement du porc du Québec (CDPQ), qui vise à évaluer l’impact d’un système d’alimentation de précision sur les truies en gestation sur les performances de croissance, la productivité et sur le coût d’alimentation dans un contexte de gestion des truies en groupe.

Ces investissements s’inscrivent dans le plan du gouvernement fédéral d’aider les agriculteurs à gérer les risques et à investir dans la science agricole pour pouvoir créer de nouveaux emplois et renforcer le secteur agricole canadien.

Citations

« En tant qu’agriculteurs, le ministre et moi sommes fiers d’appuyer les Éleveurs de porcs du Québec et le Centre de développement du porc du Québec dans leurs efforts respectifs visant à offrir aux entreprises porcines, d’une part, un outil de gestion des risques de marché à la hauteur de leurs attentes et, d’autre part, un système d’alimentation de précision pour les truies en gestation, afin de les aider à faire croître et prospérer leur secteur. »
– Jean-Claude Poissant, secrétaire parlementaire de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire

« Avec cette amélioration, le Service de gestion des risques du marché s’avérera un outil mieux adapté. Il permettra aux producteurs porcins d’accéder plus facilement aux marchés à terme. Ce projet s’inscrit dans la volonté du gouvernement de donner aux producteurs la possibilité de s’engager dans la gestion des risques de leur entreprise. »
– Laurent Lessard, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec

« Dans un contexte où les éleveurs de porcs du Québec sont régulièrement confrontés à des fluctuations importantes des marchés, un outil comme le SGRM améliore l’accessibilité à des marchés à terme et favorise une meilleure gestion du risque pour les entreprises porcines. Les Éleveurs de porcs du Québec se réjouissent donc de la contribution financière d’Agriculture et Agroalimentaire Canada et du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec qui permettra d’améliorer la performance économique des entreprises et la qualité des services offerts aux éleveurs. »
– David Boissonneault, président des Éleveurs de porcs du Québec

« En tant que centre d’expertise en production porcine assurant la diffusion et le transfert de connaissance, le CDPQ apportera des réponses concrètes et pertinentes pour les éleveurs de porcs canadiens sur les effets de l’alimentation de précision chez la truie en gestation, et plus spécifiquement sur son impact économique et ses effets sur les performances des truies. De plus, considérant la nouvelle réalité de gestion des truies en groupe impliquant l’achat de nouveaux équipements, les résultats de ce projet aideront les producteurs dans leur prise de décision concernant le système d’alimentation à adopter. »
– Normand Martineau, président du CDPQ

Faits en bref

  • Les Initiatives Agri-risques (IAR) et le Programme Agri-innovation (PAI) font partie de Cultivons l’avenir 2, un cadre stratégique quinquennal (2013-2018) pour le secteur agricole et agroalimentaire du Canada, qui représente un investissement de trois milliards de dollars des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux.
  • L’amélioration du SGRM fournira l’occasion à un plus grand nombre de producteurs de s’engager directement dans la gestion des risques de leur entreprise via les marchés à terme. Des outils, de la formation et de l’accompagnement leur seront offerts par les ÉPQ qui gèrent le SGRM et les ressources financières nécessaires aux transactions de contrats à livraison différée.
  • Dans le cadre du projet mené par le CDPQ, des simulations seront effectuées pour évaluer l’impact économique et pratique de différentes stratégies d’alimentation. La stratégie retenue sera mise en pratique au sein d’un troupeau commercial.

Liens additionnels

Cultivons l’avenir 2 – Agriculture et Agroalimentaire Canada
Programmes à frais partagés – Québec
Agri-innovation – Agriculture et Agroalimentaire Canada

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