Les Éleveurs de porcs du Québec réagissent au budget du Québec 2019-2020 : Un signal encourageant pour l’investissement dans le secteur porcin

Les Éleveurs de porcs du Québec sont satisfaits que le budget déposé par le ministre des Finances, M. Éric Girard, contienne des mesures pour stimuler l’investissement dans le milieu agricole. « C’est un premier signal positif qui arrive à point nommé pour les éleveurs de porcs québécois. Nous réitérons que le secteur de la production porcine a besoin rapidement de mesures ciblées. Le secteur porcin s’inscrit bien dans les objectifs identifiés dans le budget du Québec pour favoriser les investissements », indique M. David Duval, président des Éleveurs de porcs du Québec.

Le budget 2019-2020 contient notamment une mesure supplémentaire de l’ordre de 50 millions de dollars par an sur cinq ans.

Un peu d’huile pour l’un des moteurs économiques du Québec
Les éleveurs porcins font face depuis plusieurs mois à différents obstacles freinant leur croissance, notamment la guerre commerciale des États-Unis avec le Mexique et la Chine. L’annonce d’une mesure favorisant l’investissement est un pas dans la bonne direction qui doit s’accompagner d’autres mesures permettant une meilleure gestion des risques et une amélioration des liquidités des entreprises porcines.

L’organisation est prête à collaborer avec le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) afin de s’assurer que les modalités soient en phase avec les besoins du secteur porcin.

« Les éleveurs de porcs sont confrontés à de grands défis pour la gestion de leurs liquidités alors même qu’ils doivent réinvestir massivement dans leurs infrastructures. C’est pour cette raison que nous demandons au gouvernement d’agir rapidement en adoptant des mesures spécifiques au secteur porcin », rappelle le président des Éleveurs de porcs.

Un secteur qui rapporte gros au Québec
En réinvestissant, les éleveurs ont le potentiel de générer des retombées économiques importantes pour l’ensemble du Québec. Ainsi, une augmentation de 200 millions de dollars en exportations bioalimentaires, de 57 millions de dollars supplémentaires en retombées fiscales annuelles et de 2 000 emplois dans la filière partout au Québec est envisageable.