La livraison de repas a la cote au Canada

Outre les classiques pizzas et poulets rôtis, les repas prêts à cuisiner gagnent en popularité dans les cuisines et sur les tables et les entreprises qui en offrent foisonnent outre Atlantique et au Canada. Cette tendance ne serait pas prête de s’essouffler.

En ce moment, 75% des Canadiens passeraient en moyenne 15 minutes ou moins à préparer leurs repas, ce qui explique la croissance phénoménale des entreprises de repas préparés, congelés, et prêts à manger. Et la popularité croissante des kits de repas à assembler, qui comprennent tous les ingrédients frais d’une recette selon un nombre de portions déterminé, « évite l’étape de l’épicerie » selon Anne-Marie Withenshaw, porte-parole de Marché Goodfood et le gaspillage, selon nous.

«Le marché de la livraison semble se développer à un rythme dramatiquement rapide et beaucoup pense que cette croissance est en grande partie due au développement de la technologie, qui permet de commander à partir d’applications mobiles, dit Robert Carter, directeur général des services alimentaires au NPD Group. Il ajoute que « les consommateurs associent la fraîcheur des aliments livrés à la santé et croient qu’ils sont meilleurs pour eux que des repas congelés. »

Le NPD Group a même baptisé cette nouvelle façon de consommer : le digital-door spending, littéralement la dépense numérique à la porte, qui comprend la classique livraison de pizza et de poulet et nouveaux venus comme Just Eat (offert au Québec) et UberEats (dans quelques villes aux États-Unis et au Canada).

Les dépenses des consommateurs ont atteint le milliard de dollars au Canada en 2015, surtout parmi les milléniaux. Selon Carter, c’est la facilité et la rapidité qui explique le succès des repas en kit à assembler, « plus c’est facile, plus les consommateurs répondent, » explique-t-il.

Les entreprises, donc, se multiplient au Canada. Même Martha Steward aurait l’intention de s’y mettre.

Par Louis Abraham/Canadian Press, pour Canadian Grocer, traduit librement par l’Actualité Alimentaire.

Pour lire le texte original, cliquez ici (en anglais).