L’Université Laval met sur pied une chaire novatrice et porteuse dans le domaine des prébiotiques en partenariat avec Diana Food

Grâce à l’engagement de Diana Food Canada Inc. et au soutien du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), l’Université Laval met sur pied la Chaire de recherche industrielle du CRSNG-Diana Food sur l’effet prébiotique des polyphénols de fruits et légumes (PhenoBio), dont les résultats permettront de développer de nouveaux ingrédients fonctionnels procurant des bénéfices réels pour la santé humaine.

Dirigée par le professeur Yves Desjardins du Département de phytologie de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, la Chaire PhenoBio vise spécifiquement à démontrer que les tanins de petits fruits (canneberge, fraise, chicouté) et tropicaux (banane, camu-camu, acérola) et certains polyphénols de légumes (oignon) ont une action prébiotique spécifique puisqu’ils peuvent moduler le microbiote intestinal de manière positive.

« Nous étudierons l’effet d’extraits riches en tanins sur l’interaction réciproque qui s’établit entre le microbiote et ces molécules, ce qui permettra de comprendre les mécanismes physiologiques en amont qui expliquent leurs effets santé », explique le professeur Yves Desjardins, également directeur aux affaires internationales de l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels (INAF).

À partir des constats, la Chaire développera de nouveaux extraits polyphénoliques naturels efficaces. « À titre d’exemple, il est prévu de rechercher des voies de valorisation de coproduits comme les peaux de banane provenant de l’usine Diana Food basée en Équateur, mais aussi de petits fruits nordiques locaux comme le chicouté ou l’airelle », explique le professeur Yves Desjardins.

Ce programme de recherche ambitieux sur 5 ans a été instauré par Diana Food Canada Inc, chef de file dans le domaine de la production durable d’extraits naturels de fruits et de légumes. Diana Food Canada Inc. est une filiale de Diana, Division nutrition du Groupe Symrise, qui emploie plus de 2 300 personnes dont 240 experts en recherche et développement répartis sur 35 sites industriels dans 25 pays.

Fort de son expertise dans les polyphénols de fruits et de légumes et dans leurs vertus sur la santé, Diana continue d’explorer les répercussions positives de ces composés, cette fois sur la modulation du microbiote intestinal. La compagnie est un acteur innovant qui investit dans la recherche et l’innovation. Avec plus de 10% de ses effectifs en recherche et développement, l’innovation constitue un important moteur de sa croissance.

« La Chaire PhenoBio contribuera ainsi à confirmer notamment le positionnement scientifique de Diana – Division nutrition du Groupe Symrise – comme leader mondial dans le domaine de la transformation et de la valorisation de fruits et de légumes, en proposant aux marques, en réponse aux attentes toujours grandissantes des consommateurs, des solutions alimentaires à base d’ingrédients naturels », indique Jean-Yves Parisot, président de Diana.

Pour l’Université Laval, la création de la Chaire constitue le maillon important qui contribuera à la formation et à l’émergence d’un véritable pôle d’excellence dans le domaine de la nutrition et de la santé humaine. « La Chaire agira comme une plateforme stratégique du développement des connaissances et de la convergence des savoirs quant aux études de pointe qui sont réalisées dans le domaine des prébiotiques », souligne Eugénie Brouillet, vice-rectrice à la recherche, à la création et à l’innovation de l’Université Laval.

« Le CRSNG est fier d’appuyer la Chaire de recherche industrielle qui concrétise le partenariat en recherche et développement entre l’Université Laval et Diana Food. Diana espère que la recherche et l’innovation auront des retombées concrètes sur la santé des Canadiens. Les résultats du projet pourraient mener au développement de suppléments alimentaires et d’aliments fonctionnels prébiotiques efficaces qui aideront à prévenir les risques de maladies chroniques et d’obésité », conclut Marc Fortin, vice-président, partenariats de recherche du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada.