Plus de Canadiens estiment que notre système agroalimentaire s’oriente dans la bonne direction

Une nouvelle étude d’opinion sur les produits alimentaires, la confiance et les attentes pour faire preuve de transparence

Cette semaine, le Centre canadien pour l’intégrité des aliments (CCIA) a rendu publique une nouvelle étude consacrée aux préoccupations et aux attentes des consommateurs en matière de transparence des produits alimentaires et du système agroalimentaire en général. Cette année, 43 % des Canadiens estiment que le système se dirige dans la bonne direction, contre 30 % en 2016.

Tandis que la confiance des consommateurs augmente, le même nombre de Canadiens (43 %) déclare être incertain quant à la voie empruntée par ce système, soit un recul de 7 % par rapport à 2016. Ces conclusions sont très différentes de celles tirées au sujet du consommateur américain en 2016. Ces résultats indiquaient alors des opinions plus définitives : 55 % des consommateurs avaient en effet choisi « dans la bonne direction » et seulement 23 % étaient « incertains ».

La Recherche sur la confiance du public 2017 du CCIA a été menée en juin. Mille trois cent sept Canadiens ont été interrogés sur leurs inquiétudes majeures, particulièrement sur leur niveau de préoccupation et de confiance, mais aussi sur leurs attentes quant à la transparence liée aux produits alimentaires et comment ces derniers sont préparés/cultivés. D’autres acteurs du système, y compris les agriculteurs, le gouvernement, les restaurants et les épiceries occupent également des places assez élevées lorsqu’il s’agit de responsabilité et de transparence.

« Les Canadiens recherchent des informations crédibles pour prendre des décisions informées au sujet de leur alimentation, a déclaré Crystal Mackay, présidente du CCIA. Cette recherche renforce le fait que tous les acteurs du système agroalimentaire canadien, de l’exploitation agricole aux épiceries, en passant par les restaurants doivent s’engager dans les conversations au sujet de l’alimentation. »

Les personnes interrogées sont particulièrement préoccupées et souhaitent être mieux informées sur des sujets spécifiques, y compris sur la sécurité des produits alimentaires, l’environnement et le traitement des animaux de ferme.

Les consommateurs cherchent des informations sur le site Web des entreprises agroalimentaires, et on citera à titre d’exemple, des vérifications menées par des parties tierces, le suivi de la performance et des pratiques et, enfin, des politiques qui permettent de démontrer leurs valeurs. Après avoir étudié ces éléments de la transparence, il en ressort que l’exactitude constitue l’attribut le plus important aux yeux des Canadiens.

Bon nombre d’entre eux éprouvent des incertitudes à l’égard de leurs aliments ou à l’égard de la manière dont ceux-ci sont produits/cultivés, mais ils veulent aussi en apprendre davantage. Ils classent l’augmentation du coût des produits alimentaires et le maintien d’une nourriture saine à des prix abordables comme les deux préoccupations majeures. Selon eux, elles sont plus importantes que l’augmentation du coût de l’énergie, des soins de santé et plus importantes que l’économie, et cela pour la deuxième année consécutive.

Ces résultats et d’autres opinions seront au centre des discussions, lorsque les leaders de tout le système agroalimentaire canadien se réuniront à Calgary cette semaine pour le Sommet sur la confiance du public organisé par le CCIA.

Découvrez-en davantage en lisant l’intégralité du rapport de recherche sur la confiance du public à www.foodintegrity.ca.

Au sujet du CCIA

Le Centre canadien pour l’intégrité des aliments (CCIA) est un organisme sans but lucratif qui aide le système agroalimentaire canadien à gagner la confiance du public en coordonnant des recherches, des dialogues et des formations. Nos membres et partenaires de projets qui représentent la diversité du système agroalimentaire s’engagent à fournir des informations exactes et à travailler de concert pour aborder les enjeux importants dans les domaines de l’alimentation et de l’agriculture. Le CCIA n’exerce aucune pression et ne se pose aucunement en tant que défenseur d’une entreprise ou d’une marque particulière.