CAHIER ÉNERGIE

par Johanne Forest

Depuis le début des années 1980, la hausse constante , et quelquefois abrupte, des coûts de l’énergie n’a pas accordé beaucoup de répit à l’industrie de la transformation alimentaire . Devant les coûts incompressibles que sont les intrants et la main-d’œuvre, l’industrie n’a aujourd’hui d’autre choix que de réduire ses frais énergétiques pour demeurer concurrentielle.

Le Québec comptait, en 2010, un peu moins de 2 000 établissements dont l’activité principale était la préparation d’aliments ou de boissons. Le plus important sous-groupe était constitué de la boulangerie et de la fabrication de tortillas (31 %), suivi des produits de viandes (14 %) et des produits laitiers (8 %). Ces trois secteurs représentaient à eux seuls 53 % de la transformation alimentaire au Québec. Plus de 63 % de toutes les entreprises de transformation comptaient moins de dix employés alors que seulement 11 % en comptaient plus de cinquante.

Cette même année, l’industrie de la transformation alimentaire a dépensé 410 millions de dollars en énergie et en approvisionnement en eau. Les secteurs des viandes et des produits laitiers ont à eux seuls dépensé 160 millions. Les trois sous-groupes pour lesquels ces dépenses étaient les plus élevées par rapport à leurs dépenses totales sont la mouture de céréales et de graines oléagineuses, la mise en conserve de fruits et légumes et la préparation d’aliments de spécialité…

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