L’ART DU PAIN EN ÉPICERIE

Par Caroline Larocque-Allard

Le partenariat signé entre Première Moisson et Metro, cet été, ancre de fa çon encore plus pérenne la boulangerie artisanale dans l’offre des épiceries au Québec. Ce nouveau marché se situe hors d’une clientèle habituée de cueillir son pain chez l’artisan. Comment les consommateurs perçoivent-ils l’art du pain, maintenant que les petites boulangeries distribuent leurs produits jusque sur les ta blettes des grands détaillants ?

Pour Josée Fiset, directrice générale du réseau de détail chez Première Moisson, l’amour du pain frais est contagieux. Cofondatrice avec ses frères et leur mère, la boulangerie est pour chacun d’eux une véritable vocation. Ainsi, lorsqu’on aborde la transaction entre l’entreprise familiale et Metro, c’est avec le même souci d’authenticité qu’elle explique tout le naturel de ce partenariat.

« La présence de nos pains en épicerie n’évacue en rien le respect de l’art. Un volume imposant ne signifie pas que l’esprit du produit est commercial. Nos procédés ne changent pas ; un pétrissage lent, des pâtes bien hydratées, artisanales, sans agent chimique. En fait, nous avons pris le problème à l’envers : nous n’avons pas cherché à adapter le produit à la grande production, nous avons amené la grande production à respecter les mêmes étapes, les mêmes ingrédients, le même résultat. Notre expertise nous l’a permis, et nous n’avons pris aucun raccourci », assure Josée Fiset…

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