Par Guillaume Mathieu, associé cofondateur, ilot
ilot et Léger unissent leurs forces et présentent « Québécois X Bouffe », une étude exclusive qui dresse le portrait du rapport qu’entretiennent les gens d’ici avec l’alimentation, publiée dans Bouillon.
Le monde se transforme à vue d’oeil, et avec lui, nos habitudes alimentaires prennent un nouveau virage. Ainsi, nous gagnons tous à avoir une base commune de compréhension, un vocabulaire universel pour l’industrie agroalimentaire. C’est avec cet objectif en tête que l’étude « Québécois X Bouffe » a été lancée. L’étude unique et exclusive, réalisée en collaboration avec Léger, s’intéresse à la relation que les Québécois entretiennent avec la bouffe. Habitudes alimentaires, valeurs prévalentes, rapport avec l’alcool et la restauration, stress lié à l’inflation… bref, tout est scruté à la loupe pour présenter fidèlement les consommateurs d’ici dans l’édition 2023 de Bouillon, un tout nouvel outil, sous forme de livre blanc, qui présente un concentré d’intelligence d’affaire pour les marques agroalimentaires d’ici.
Pour y arriver, un sondage Web a été réalisé plus tôt cet automne auprès de la population québécoise âgée de 16 ans et plus. Un total de 2 002 répondants ont complété le questionnaire et leurs réponses ont été pondérées selon le sexe, l’âge, la région, le niveau de scolarité, la présence d’enfants dans le ménage et la langue maternelle, afin de s’assurer de la représentativité de la population québécoise. Il s’en est suivi une analyse de segmentation pour trouver des similitudes et différences chez les consommateurs. Ainsi, les données recueillies permettent de diviser la population en quatre grandes familles de mangeurs, déclinées en 8 types de profils distincts. La culture gastronomique du Québec est unique et sa population est loin d’être un groupe homogène en matière de nourriture. Découvrez qui sont les mangeurs québécois.
LES PRATICO-PRATIQUES : MANGER, C’EST UNE CORVÉE
Saviez-vous que le quart de la population québécoise n’éprouve aucun plaisir ni bonheur lié à la bouffe ? On les appelle « les Pratico-pratiques ». Ils adoptent une attitude plutôt utilitariste et pragmatique envers la nourriture. Imaginez un quotidien où chaque décision liée à la bouffe est basée sur la logique froide du bénéfice… c’est celui d’un Pratico-pratique. Ce dernier laisse peu de place à la spontanéité, à la découverte et au partage. On retrouve deux types de mangeurs dans cette famille : les Désintéressés et les Fonctionnels.
LES PRATICO-PRATIQUES DÉSINTÉRESSÉS
Pour un « Pratico-pratique désintéressé », la nourriture est purement une nécessité. Ce sont des gens qui trouvent que manger trois fois par jour revient beaucoup trop rapidement. Cuisiner, c’est une corvée. Les Désintéressés sont des personnes de routine qui ne laissent pratiquement aucune place aux découvertes. Ils sont de ceux qui fréquentent le moins les salles à manger et leur utilisation des services ou application de livraison est limitée : 77 % d’entre eux ne les utilisent que rarement, voire jamais.
LES PRATICO-PRATIQUES FONCTIONNELS
De l’autre côté se trouvent les Pratico-pratiques dits Fonctionnels, pour qui l’alimentation est dictée par des objectifs de santé ou d’entraînement précis. Ils cherchent l’efficacité et aiment faire bénéficier leur entourage de leurs trucs et astuces. Ils affectionnent particulièrement les réseaux sociaux. Près du quart des Fonctionnels utilisent TikTok comme source d’inspiration principale en cuisine. Ils aiment aussi y partager leurs secrets gastronomiques. Vous êtes tombés sur une vidéo qui donne les meilleurs conseils de meal prep ? Il s’agit fort probablement d’un Pratico-pratique fonctionnel !
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