Devant l’impasse provoquée par les travailleurs de son usine de Vallée-Jonction, Olymel doit se résoudre à y réduire ses activités

C’est avec regret que la direction d’Olymel a annoncé son intention de réduire les activités de son usine d’abattage et de découpe de porcs de Vallée-Jonction de manière importante.

C’est après avoir sérieusement évalué toutes ses options tel qu’annoncé la semaine dernière et mesuré les inquiétudes et l’incertitude que cette grève continue de faire peser sur les approvisionnements de l’usine et les livraisons destinées à ses clients, que la direction d’Olymel annonce sa décision d’abolir le quart de travail de soir, décision qui entrera en vigueur à l’expiration du préavis de licenciement si aucune entente n’est conclue et acceptée par les membres du syndicat d’ici dimanche soir (29 août) à 24 heures. Cette décision entraînera la perte de plus de 500 postes et des préavis de cessation d’emplois de quatre mois seront dès lors expédiés aux employés affectés par cette décision dans le respect des normes du travail en vigueur au Québec.

« Les dirigeants syndicaux doivent reconnaître que leur stratégie a été un échec. En tant qu’employeur responsable, Olymel n’a d’autre choix que de déployer tous les moyens à sa disposition pour réduire les impacts négatifs de cette grève qui dure depuis maintenant quatre mois. Les employés ont jusqu’à dimanche à minuit pour reconsidérer le vote négatif du 17 août dernier. L’employeur est toujours disposé à faire des réaménagements à l’intérieur des paramètres de l’entente de principe du 14 août dernier, mais ne pourra d’aucune manière revoir les aspects monétaires de cette entente à la hausse sous peine de compromettre la viabilité de l’usine et sa capacité à faire face à la concurrence. Les travailleurs doivent comprendre qu’ils portent déjà l’entière responsabilité de la situation dramatique des porcs en attente et des conséquences imminentes des abattages humanitaires et du gaspillage alimentaire qui s’en suivra. Ils seront désormais également responsables de la suppression de 500 emplois et de ses conséquences sur ces individus, leurs familles et l’économie régionale », d’affirmer le 1er vice-président d’Olymel, M. Paul Beauchamp.