Le système canadien de gestion de l’offre de produits laitiers, un système qui a fait ses preuves et résolument moderne

Depuis sa mise sur pied, le système canadien de gestion de l’offre a évolué pour devenir un système moderne. Il reflète aujourd’hui les enjeux de l’industrie et répond aux réalités du marché. On peut affirmer aujourd’hui sans ambages que Le système canadien de gestion de l’offre de produits laitiers tient toujours ses engagements. À l’ère de la mondialisation, Agropur croit que ce système choisi par le Canada pour développer son industrie laitière, permet toujours d’assurer une stabilité sans subvention aux exploitants agricoles, maintient un équilibre pour les transformateurs, contribue à l’économie rurale canadienne en plus de pouvoir offrir aux consommateurs un vaste choix de produits de qualité à des prix équitables.

Notons que la croissance de consommation des produits laitiers a augmenté de quelque 25% au cours des trois dernières années.

Impact de l’abandon du système de gestion de l’offre

La suppression du système de gestion de l’offre ne ferait aucun gagnant au Canada, une conclusion claire soutenue par les résultats d’une étude réalisée en 2015 pour le compte d’Agropur par The Boston Consulting Group. Selon l’étude de Boston Consulting,  advenant la cessation du système de gestion de l’offre au pays :

  • Le PIB canadien serait amputé de 2 à 3 milliards et demi de dollars;
  • La survie de 40% à 50% des fermes seraient en jeu;
  • 24 000 emplois seraient menacés de disparaître, en bonne partie dans des régions périphériques où ils seraient difficiles à remplacer;
  • Quelque 40% de la transformation dont une forte proportion de la fabrication de produits laitiers de consommation courante (fromage, yogourt, beurre) serait à risque d’être déplacée vers les pays avec des coûts de transformation plus faibles dont principalement les États-Unis, la Nouvelle-Zélande et l’Union européenne et ce sans aucune certitude que le consommateur bénéficiera d’une baisse des prix.
  • La balance commerciale du Canada en produits alimentaires, déjà déficitaire à hauteur de 6,8 milliards de dollars, se détériorerait davantage. On estime même qu’entre 6 et 7 milliards de dollars de financement bancaire se trouveraient menacés d’être en défaut.

Pour prendre connaissance de l’ensemble de l’étude.

Renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), un moment d’importance capitale

« D’entrée de jeu, chez Agropur, nous reconnaissons l’importance des accords commerciaux entre les pays. Cependant, nous croyons que ceux-ci doivent refléter les réalités de chacun des intervenants et de leurs différents secteurs d’activités économiques »  mentionne René Moreau, président d’Agropur.  « Conséquemment, nous avons pleine confiance en notre gouvernement dans la poursuite des négociations pour la protection intégrale du système de la gestion de l’offre canadien et la défense de nos intérêts. Nous leur assurons notre entière collaboration. »

Agropur continuera de suivre de près les travaux et discussions entourant la renégociation de l’entente de l’ALENA, ce sixième cycle tout comme les autres rondes prévues au calendrier.

À propos d’Agropur coopérative

Fondée en 1938, Agropur coopérative est un chef de file de l’industrie laitière nord‑américaine ayant un chiffre d’affaires de 6 milliards de dollars en 2016. La Coopérative est une source de fierté pour les 3 345 producteurs de lait qui en sont membres et les 8 000 employés qui y œuvrent. Agropur transforme plus de 5,9 milliards de litres de lait par année dans ses 39 usines réparties en Amérique du Nord et propose une impressionnante gamme de marques et produits réputés, dont Natrel, Québon, OKA, iögo, Farmers, Agropur Signature, Agropur Grand Cheddar, Island Farms, biPro et Olympic. Le siège social d’Agropur est certifié LEED Argent.