Cara Foods annonce une nouvelle politique en faveur des œufs de poules en liberté

Le propriétaire des bannières Harvey’s, Swiss Chalet, Kelsey’s, et East Side Mario’s s’engage à éliminer l’élevage en cage des poules pondeuses et reçoit les félicitations d’un groupe de défense des animaux

Cara Foods, propriétaire des bannières Harvey’s, Swiss Chalet, Kelsey’s, et East Side Mario’s, annonce aujourd’hui qu’il s’engage à améliorer le bien-être des animaux dans sa chaîne d’approvisionnement en n’utilisant plus que des œufs provenant d’élevage sans cages d’ici 2020 (aussi appelé « poules en liberté »). Certaines bannières commenceront la transition dès cette année. Cette décision, qui permettra d’épargner à d’innombrables volailles une vie de souffrance dans d’étroites cages métalliques, a été applaudie par le groupe international de défense des animaux Mercy For Animals, qui a collaboré avec Tim Hortons au développement de cette politique.

Cet engagement de la part de Cara Foods survient à la suite de l’annonce, par la chaîne canadienne Tim Hortons, de servir uniquement des œufs provenant de poules en liberté d’ici 2025. La décision de Tim Hortons avant également été prise à la suite de discussions avec Mercy For Animals.

Au cours de l’année dernière, des chaînes telles que Starbucks, Subway, McDonald’s, Wendy’s, de même que près d’une centaine d’autres restaurants, détaillants, manufacturiers et d’autres entreprises en services alimentaires ont pris l’engagement d’utiliser uniquement des œufs de poules en liberté, à la demande des consommateurs qui sont de plus en plus soucieux du bien-être des animaux. Un rapport publié par le Food Marketing Institute révélait d’ailleurs, l’an dernier, que les consommateurs situent le bien-être animal parmi l’une de leurs principales priorités.

Les poules pondeuses des élevages industriels sont entassées dans des cages métalliques, toute leur vie durant. Chaque poule dispose d’un espace plus petit qu’une feuille d’un cahier de notes. Dans ces enclos si restreints, plusieurs poules sont emprisonnées et douloureusement mutilées en restant souvent coincées dans le grillage ou sous les bacs d’alimentation. On laisse les poules mortes se décomposer au milieu des autres poules qui continuent de pondre des œufs pour consommation humaine.

L’élevage en batterie de cages est si cruel qu’il a été interdit dans les États de la Californie et du Michigan, ainsi que dans l’Union européenne.

Voici une déclaration de Nathan Runkle, président de Mercy For Animals :

« Nous félicitons Cara Foods qui vient de joindre les rangs des quelque 100 autres restaurants et détaillants qui se sont engagés à éliminer de leurs chaînes d’approvisionnement l’élevage cruel en batterie de cages, une décision qui va réduire les souffrances d’innombrables volailles chaque année. Avec cette annonce de Cara Foods, il n’a jamais été plus clair que les jours sont comptés pour les producteurs industriels d’œufs en batterie de cages, qui entassent les poules dans des cages si petites qu’ils ne peuvent ni marcher ni déployer leurs ailes ou tout autre comportement naturel.

Il est grand temps que Sobeys, Metro, et Loblaws reconnaissent que le fait d’entasser des oiseaux dans des cages à peine plus grandes que leur corps est une pratique cruelle, indigne d’une société civilisée. Les entreprises alimentaires qui n’ont toujours pas adopté une politique contre l’élevage en cage se trouvent à contre-courant des principes des attentes des consommateurs et des tendances commerciales. »