RENDRE ACCESSIBLE LES ALCOOLS QUÉBÉCOIS

L’Association des détaillants en alimentation du Québec (A.D.A.) a lancé la campagne Ce n’est pas l’envie qui manque !, en appui au regroupement Le Québec dans nos verres. L’objectif : rappeler au gouvernement que les détaillants en alimentation sont prêts à en faire plus pour promouvoir les alcools québécois.

Depuis trop longtemps, les détaillants en alimentation ne peuvent pas offrir des accords avec tous les alcools de notre terroir : « Pourtant, quoi de plus naturel que de proposer une bonne bouteille de vin d’ici pour accompagner un des excellents fromages du Québec », mentionne M. Marc Picard, propriétaire de Fromagerie Hamel.

Le réseau des détaillants en alimentation est tout désigné pour servir de porte d’entrée aux producteurs qui le souhaiteraient : « Nous permettre de vendre les alcools québécois, comme on le fait pour tous les autres produits d’ici, s’inscrirait dans la continuité de nos activités. Ça fait longtemps que nous souhaitons pouvoir le faire et les producteurs disent que c’est ce dont ils ont besoin. Le gouvernement du Québec ne peut continuer d’ignorer les besoins légitimes de débouchés pratiques pour les producteurs d’alcool québécois. », a pour sa part déclaré Mme Annick Gazaille, propriétaire du IGA Gazaille de Magog.

Malgré l’engouement des consommateurs pour de bons accords met-alcool, les détaillants sont, plus souvent qu’autrement, contraints de proposer un vin importé : « Les consommateurs sont au rendez-vous parce que la qualité des alcools disponibles dans nos commerces s’améliore constamment. Par contre, on ne peut malheureusement pas en faire bénéficier les nombreux artisans québécois. On ne doit pas se contenter d’accroitre la promotion. L’accessibilité des produits est vitale au développement de centaines d’entreprises de chez nous. », a déclaré M. Pierre-Alexandre Blouin, vice-président de l’A.D.A.

Le réseau des détaillants en alimentation est complémentaire à l’offre de la SAQ. Après tout, les taxes perçues serviraient à financer les services publics au même titre que les autres alcools que nous vendons déjà. « Ce n’est pas l’envie qui manque. Il est simplement logique de permettre à nos producteurs de pouvoir choisir les points de vente qui conviennent à leurs besoins », s’est exprimée Mme Brigitte Couture, propriétaire de Bières etc. situé à Montréal. Pourquoi ne pas utiliser les deux réseaux à leur plein potentiel?

Source et renseignements :

Mathieu Fraser

(514) 982-0104 p.244

mfraser@adaq.qc.ca