Entrevue avec Martin Lavoie, PDG du Groupe Export agroalimentaire réalisé Par Lise Gallant
Les résultats à l’exportation pour l’année 2022 viennent d’être récemment dévoilés et font apparaitre un large sourire sur le visage de Martin Lavoie, pdg du Groupe Export agroalimentaire. « Les exportations du Québec pour la dernière année s’élèvent à 11,4 millions de dollars, ce qui représente une augmentation de 11 % par rapport à 2021. », nous informe-t-il, satisfait.
L’exportation agroalimentaire : le vent dans les voiles
Rien n’équivaut les chiffres pour exprimer l’image de l’exportation des produits bioalimentaires québécois. Depuis 2019, année prépandémique et aussi celle où il s’est joint au Groupe Export, jusqu’en 2022, on observe une croissance marquée de 23,6 %, passant d’un peu plus de 8,5 milliards à près de 11,5 milliards de dollars en exportation de produits bioalimentaires provenant du Québec entre 2019 et 2022. Monsieur Lavoie attire notre attention sur le fait que même si la valeur des exportations dans des secteurs traditionnellement importants au Québec est en baisse, on observe une croissance appréciable qui va au-delà des hausses des prix.
À l’instar des économistes du MAPAQ qui attribuent cette performance à de divers facteurs comme la hausse du prix à l’exportation et le repli du dollar canadien, Martin Lavoie considère que plusieurs facteurs et divers contextes peuvent expliquer cette croissance. « Bien que des hausses de volumes aient été observées dans plusieurs secteurs en raison des efforts de développement des affaires, les réalités géopolitiques, climatiques, pandémiques, inflationnistes, logistiques et bien d’autres, peuvent expliquer importante partie de cette croissance ». En consultant le tableau des « Exportations bioalimentaires québécoises par marché – 2022 », on constate que le marché de l’exportation s’approche de la cible monétaire qui a été fixée à 14 milliards de dollars en 2025 dans le cadre de la Politique bioalimentaire du Québec, une augmentation de 6 milliards de dollars sur 6 ans. « On est actuellement à la moitié de l’objectif avec une augmentation de près de 3 milliards depuis 2018. Nous sommes presque alignés sur la courbe de croissance prévue, mais c’est certain que les diminutions de production anticipées dans le secteur porcin rendront le dernier droit plus challengeant pour l’atteinte de cet objectif ».
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Pour lire l’article complet, rendez-vous sur le magazine L’actualité ALIMENTAIRE de mai 2023 : https://www.calameo.com/read/006230908b262c75c286a?page=14
