Ottawa, le 5 juin 2015 – L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) collabore avec Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), l’Alliance canadienne des cervidés et leurs partenaires dans le but d’élaborer une norme pour la biosécurité à la ferme qui aidera à protéger l’industrie canadienne de l’élevage des cervidés contre les pathologies animales.
Un conseil consultatif national sur la biosécurité des cervidés, composé de représentants de l’industrie, de vétérinaires, d’universitaires et de fonctionnaires des gouvernements fédéral et provinciaux, a été mis sur pied dans le but d’élaborer cette norme d’application facultative, laquelle proposera une approche commune à la prévention et au contrôle des pathologies dans les fermes où les cervidés sont élevés et abrités.
Une fois élaborée, la norme sur la biosécurité des cervidés permettra ce qui suit :
- fournir des lignes directrices pour des pratiques efficaces de biosécurité;
- faire la promotion d’une approche uniforme et intégrée à l’échelle du pays à l’atténuation des risques associés à la contraction de maladies animales établies, émergentes et exotiques;
- améliorer la santé, le bien être et la productivité des cervidés;
- diminuer la fréquence, l’ampleur et l’effet des éclosions de maladie;
- accroître les connaissances de l’industrie au sujet des risques associés aux maladies;
- déterminer les possibles lacunes des mesures actuelles de contrôle des maladies;
- devenir la base provinciale et régionale pour l’élaboration des programmes de biosécurité et des évaluations des risques.
L’application de saines pratiques de biosécurité limite l’exposition des animaux aux maladies, ce qui permet l’élevage de différentes espèces de cervidés dans le cadre de divers systèmes de production et environnements.
Il faut compter jusqu’à deux ans pour élaborer des normes sur la biosécurité par un processus officialisé reposant sur la participation d’un large éventail d’intervenants, dont les éleveurs, les gouvernements, les vétérinaires et les établissements universitaires. On demandera aux intervenants de contribuer à l’élaboration de la norme et on les informera des principales décisions et des jalons clés.
Les éleveurs canadiens de cervidés travaillent de longue date, et avec détermination, à protéger leurs cheptels contre les maladies. Une norme nationale reposera sur les connaissances acquises et aidera à communiquer les pratiques exemplaires dans le pays afin de renforcer l’ensemble de l’industrie. La norme sur la biosécurité servira aussi de complément aux codes de pratique de bien-être des animaux et à l’établissement de programmes de salubrité des aliments à la ferme.
