L’attachement des Québécoises et des Québécois à l’agriculture et à la foresterie de chez nous est plus fort que jamais. La Politique bioalimentaire 2018-2025, les investissements importants qui ont suivi et la réponse des gouvernements à plusieurs demandes du secteur agricole, en l’occurrence pendant la crise sanitaire, sont conséquents avec cet engouement collectif pour l’achat local, l’autonomie alimentaire et l’adaptation des pratiques durables.
« L’adhésion, la détermination et l’engagement des productrices et des producteurs, en tant que professionnels responsables et essentiels à l’atteinte des objectifs de ce grand projet de société, ont fortement contribué aux succès bioalimentaires du Québec ces dernières années. La résilience des quelque 29 000 entreprises agricoles du Québec, à qui l’on demande de nourrir durablement les consommateurs d’ici et d’ailleurs, doit toutefois être prise en compte », a déclaré le président général de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Martin Caron.
En effet, les productrices et producteurs agricoles du Québec évoluent :
- dans un contexte d’endettement croissant et de rentabilité moindre;
- au sein d’un environnement fiscal et réglementaire qui ne favorise pas toujours la croissance;
- sans soutien comparable à ceux de leurs principaux compétiteurs internationaux.
Le contexte géopolitique, la volatilité des marchés, la croissance fulgurante des coûts de production, l’augmentation vigoureuse des taux d’intérêt, la pénurie de main-d’œuvre, la lourdeur administrative, la hausse soutenue de la valeur des terres, les changements climatiques et l’actualisation nécessaire de plusieurs programmes de soutien exacerbent grandement ces lacunes.
Tout au long de la campagne électorale, l’UPA entend donc porter à l’attention des candidates, des candidats et du grand public, les conditions essentielles à l’atteinte de notre plein potentiel agricole et forestier. Un thème sera proposé chaque semaine, soit l’aménagement du territoire, l’agroenvironnement, les coûts de production et la relève. Un échange avec chacun des chefs de partis est également prévu dans le cadre du conseil général des 7 et 8 septembre.
« Il faut privilégier, en toutes circonstances, des politiques et des mesures permettant aux productrices et aux producteurs de vivre pleinement de leur métier. C’est donc en favorisant la résilience des entreprises et en reconnaissant le professionnalisme des productrices et des producteurs que le Québec atteindra ses objectifs alimentaires. Nous devons avoir de l’ambition », a conclu M. Caron.
Pour en savoir plus sur les enjeux agricoles et forestiers de la campagne électorale 2022, suivez l’UPA sur le Web, Twitter et Facebook.
SOURCE Union des producteurs agricoles
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