Le gaspillage alimentaire devient un enjeu de plus en plus préoccupant dans un contexte de changements climatiques, d’insécurité alimentaire et d’inflation des prix des denrées. Le gaspillage alimentaire se définit comme toute partie comestible des aliments destinée à la consommation humaine qui en est détournée ou qui est dégradée, perdue ou jetée, à n’importe quelle étape du système bioalimentaire, incluant celles de la récupération et de la redistribution alimentaire et chez les consommateurs. | Par : Recyc-Québec et la transformerie
L’IMPACT DU GASPILLAGE ALIMENTAIRE AU QUÉBEC
Au Québec, 7,5 millions de tonnes d’aliments circulent dans le système bioalimentaire chaque année. De ce nombre, 16 % des aliments comestibles sont perdus ou gaspillés. L’ensemble des acteurs du secteur alimentaire en partage la responsabilité : 21 % pour la transformation et la fabrication, 10 % pour la distribution, 5 % pour le secteur de l’hôtellerie, de la restauration et des institutions et 22 % pour les commerces de détail.
Le gaspillage alimentaire a de grandes répercussions environnementales. En effet, 18 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) associées au système bioalimentaire québécois sont liées aux aliments comestibles perdus ou gaspillés. La viande et la volaille sont responsables de la majorité (59 %) de ces GES. Et ce, même si les quantités gaspillées sont moindres que d’autres catégories d’aliments.
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