L’Observatoire de la qualité de l’offre alimentaire est une entité membre de l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels (INAF). Créé en 2016, l’Observatoire a pour but de caractériser et de suivre l’évolution de l’offre alimentaire afin d’améliorer sa qualité et son accessibilité.
L’Observatoire caractérise et suit l’évolution de la qualité nutritionnelle de plus de 15 catégories d’aliments transformés fréquemment consommées par les Québécois.es. Dans le cadre d’une collaboration avec l’Actualité Alimentaire, l’Observatoire dévoilera au fil des mois à venir les résultats de l’évolution de six catégories d’aliments analysées depuis 2016.
Soupes prêtes-à-servir 2017-2022
Le premier suivi réalisé en 2021 dévoile une plus grande diversité1 de produits sur les tablettes avec un total de 249 soupes (+26 produits comparativement à 2017). L’offre de soupes de 2021 était composée à 48 % de produits modifiés et 47 % de nouveaux produits. Seulement 5 % des produits sont demeurés identiques à 2017. Les soupes les plus présentes sur les tablettes sont encore les soupes aux légumes. Comparativement à 2017, une hausse marquée de la diversité (+8 pp2) de ces soupes et de leurs ventes (+4 pp) a d’ailleurs été observée. Les soupes les plus vendues sont encore celles complètes c’est-à-dire celles constituées de légumes, féculents et protéines (47 % des ventes). Comme en 2017, elles ne contiennent toutefois pas suffisamment de protéines pour être considérées comme un repas.
La grande majorité des soupes encore riche en sodium
Si aucun changement n’est apporté d’ici 2026, 93 % des soupes achetées auraient le symbole nutritionnel de Santé Canada sur le devant de leur emballage indiquant une teneur élevée en gras saturés, sucres et/ou sodium (comparativement à 99,8 % en 2017). Une autre amélioration est à noter du côté des nouvelles soupes qui, en 2022, fournissaient moins de sodium que les autres (identiques, modifiées ou retirées). À l’inverse, les soupes qui ont été modifiées entre les deux années fournissent plus de sodium que les autres soupes. Bien qu’une faible proportion des soupes (5 %) ait une allégation relative au sodium (p. ex., réduit en sodium, faible en sodium), celles-ci ont connu une hausse de leurs ventes (+3 pp) depuis 2017.
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