Fonds de solidarité FTQ et Production Lareault : l’union qui assure la transmission de l’entreprise

Forte de ses 70 ans d’existence, Production Lareault amorce un tout nouveau chapitre de sa longue histoire. Ses dirigeants Luc et Lyne Lareault, qui exploitaient l’entreprise familiale de Lavaltrie depuis plus de 50 ans, viennent en effet de céder les rênes de ce plus grand producteur canadien de plants de fraises et fournisseur d’autres petits fruits à de nouveaux propriétaires.

« Nous sommes très honorés de reprendre le flambeau des mains de Luc et Lyne Lareault, lesquels ont réussi pendant toutes ces années à bâtir un fleuron québécois de l’industrie agroalimentaire qui rayonne aujourd’hui à l’échelle internationale », se réjouissent Antoine Casimir et Andrea Borodenko qui entendent bien s’assurer que l’entreprise demeure un chef de file dans son domaine d’activité.

Coup de foudre professionnel

Luc Lareault se dit heureux de voir l’entreprise lancée par son père en 1953 poursuivre son essor sous la gouverne de ces nouveaux propriétaires. « Antoine et Andréa connaissent très bien le milieu. Je suis convaincu que leur passion commune et leurs expertises propulseront Production Lareault à un autre niveau », précise celui qui dit non pas avoir vendu, mais plutôt légué l’entreprise familiale. Une nuance qui témoigne de sa volonté de la céder à des entrepreneurs dignes de confiance et qui prendront grand soin d’un tel héritage.

Le succès du transfert d’une entreprise repose d’ailleurs grandement sur l’établissement d’une relation de respect et confiance entre les cédants et les repreneurs. Or, dès les premiers contacts, le courant a très bien passé entre Luc Lareault et ce couple d’entrepreneurs. D’autant que Luc Lareault a vu en Antoine et Andréa une version plus jeune de son propre couple qui avait pris jadis la tête de l’entreprise familiale.

« Ça arrive très rarement, quand tu regardes une entreprise à acheter, qu’il s’agisse d’un coup de coeur et que ça se passe aussi bien. Toute notre vie, on se préparait pour un grand défi et il s’est finalement présenté à nous », indique Antoine Casimir.

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