Accroître la durabilité environnementale du secteur agricole au Québec grâce à la science

Sur place à la Ferme Onésime Pouliot, la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, l’honorable Marie-Claude Bibeau, a annoncé des investissements totalisant plus de 1,7 million de dollars pour financer au Québec neuf projets qui contribueront au soutien et au progrès de l’innovation dans le secteur. Parmi les bénéficiaires, mentionnons :

La Ferme Onésime Pouliot, qui a reçu d’AAC un financement qui pourrait atteindre 199 551 $ pour mettre au point des techniques qui mèneront à la production de fraisiers et de framboisiers performants, sains et exempts de maladies et d’organismes nuisibles. Les plants seront plus productifs parce qu’ils seront exempts d’agents pathogènes et d’organismes nuisibles, ce qui permettra aux producteurs d’utiliser moins de pesticides.

L’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement, qui a reçu jusqu’à 552 411 $ pour mettre au point une méthode rentable de gestion biologique des framboises à longues tiges de la variété Tulameen au-dessus du sol et sous des tunnels. Le projet permettra aux producteurs d’accroître leur part du marché des framboises biologiques tout en utilisant moins de pesticides.

Les Moulins de Soulanges inc., qui a reçu d’AAC un financement qui pourrait atteindre 43 715 $ pour déterminer ce qui distingue le blé d’hiver canadien du blé d’hiver européen en vue d’améliorer la qualité boulangère du blé d’hiver dans l’est du Canada. Le financement servira à évaluer la qualité boulangère du blé d’hiver canadien et permettra la sélection des variétés les mieux adaptées à notre climat.

Ces projets d’Agri-science, en plus des six autres projets annoncés aujourd’hui, feront progresser l’innovation, les activités scientifiques précommerciales et la recherche de pointe.

« Les projets annoncés ce matin dans le cadre du programme Agri-Science démontrent une fois de plus l’engagement de notre gouvernement à soutenir nos producteurs et nos productrices agricoles dans le développement des connaissances et du savoir-faire nécessaires à la production optimale d’aliments de qualité et ce, tout en protégeant l’environnement », a fait savoir Mme Bibeau.