Innovation en agroalimentaire – Ottawa et Québec accordent une aide financière de près de 2 M$ pour stimuler la recherche dans le secteur serricole

La ministre fédérale de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, l’honorable Marie-Claude Bibeau, et le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, M. André Lamontagne, annoncent conjointement une aide financière de 1 956 876 $ à l’Université Laval et à l’École de technologie supérieure pour soutenir la recherche dans le secteur serricole au Québec.

La somme est accordée dans le cadre du Programme de partenariat pour l’innovation en agroalimentaire en vertu du Partenariat canadien pour l’agriculture.

L’investissement annoncé permettra la mise en place de deux chaires de recherche et d’enseignement à l’Université Laval ainsi que l’élaboration d’un nouveau modèle de serre, propre au Québec, avec des matériaux durables, par l’École de technologie supérieure.

Citations

« Notre gouvernement est engagé à soutenir la recherche dans le secteur agricole, particulièrement lorsqu’elle conduit au développement d’innovations vertes. Les investissements accordés à l’Université Laval et à l’École de technologie supérieure permettront d’appuyer les productrices et les producteurs en serre du Québec afin qu’ils puissent cultiver des fruits et légumes frais toute l’année. »

L’honorable Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire

« En prolongeant les saisons de production et en diversifiant l’offre de produits, on se rapproche d’une autonomie alimentaire durable pour le Québec. Le chemin pour y arriver appelle cependant à recourir à l’innovation, à développer de nouvelles façons de pratiquer l’agriculture. La culture en serre est une voie d’avenir pour nourrir les Québécois, et notre gouvernement est fier de soutenir la recherche dans ce secteur. En outre, on contribue à une plus grande compétitivité de nos entreprises et on favorise notre économie. »

M. André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec

« Nous sommes très heureux de cette annonce qui vient appuyer le développement du secteur serricole au Québec. Pour nos entreprises, il est primordial d’avoir accès à la recherche et aux connaissances afin de mieux adapter notre production aux enjeux climatiques et aux particularités du programme d’accès à l’électricité d’Hydro-Québec. Il est également important de revoir les matériaux de recouvrement de nos serres afin d’optimiser l’efficacité de nos installations dans les conditions climatiques du Québec. »

M. André Mousseau, président des Producteurs en serre du Québec

Faits saillants
  • La Chaire de leadership en enseignement sur l’optimisation et la gestion de l’énergie et du climat des serres au Québec vise à :
    • pourvoir le Québec d’une nouvelle expertise en gestion de l’énergie des serres afin d’offrir une formation aux ingénieurs, aux agronomes, aux conseillers et aux producteurs à l’aide de transfert de connaissances innovantes.
    • promouvoir le développement du secteur en mettant en place un programme de recherche original et en participant aux projets de recherche et développement interuniversitaires dans la gestion de l’énergie des serres.

  • La Chaire de recherche en phytoprotection serricole a comme objectif la création d’un programme de recherche translationnelle axé sur les maladies et les ravageurs présents dans les serres québécoises. Cela permettra de mettre en œuvre une gestion intégrée pour réduire l’utilisation de pesticides et augmenter la qualité et la quantité des productions ainsi que la formation de personnel hautement qualifié.

  • Le projet de l’École de technologie supérieure a pour objectif principal d’élaborer un nouveau modèle de serre québécois pour les petites et moyennes entreprises serricoles avec des matériaux durables produits dans une perspective d’économie circulaire. Différents matériaux de recouvrement et de structures seront étudiés.

  • Rappelons qu’en mai dernier, dans le cadre du Programme de partenariat pour l’innovation en agroalimentaire, une somme de 500 000 $ a été accordée pour un projet de recherche du Département de génie mécanique de l’Université Laval sur l’utilisation efficace de l’électricité pour le chauffage et l’éclairage en serre.

  • Pour le Québec, l’enveloppe budgétaire du Partenariat pour les initiatives stratégiques à frais partagés s’élève à 293 millions de dollars pour la durée du Partenariat (2018-2023). Ce financement provient à 60 % du gouvernement fédéral et à 40 % du gouvernement du Québec.

  • Le Programme de partenariat pour l’innovation en agroalimentaire est mis en œuvre en vertu du Partenariat canadien pour l’agriculture (PCA). Rappelons que le Partenariat représente un engagement de trois milliards de dollars sur cinq ans (2018-2023) de la part des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux (FPT) du Canada qui appuie le secteur canadien des produits agroalimentaires et agro-industriels. Cela comprend un engagement de deux milliards de dollars dont les coûts sont partagés entre le gouvernement fédéral (60 %) et les gouvernements provinciaux et territoriaux (40 %), pour des programmes conçus et exécutés par les provinces et les territoires afin de renforcer et de faire croître le secteur canadien de l’agriculture.