Québec octroie 331 000 $ pour déployer le programme l’Agroalimentaire s’invite à l’école

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, et le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, annoncent l’octroi d’une aide financière de 331 000 $ pour le déploiement du projet éducatif L’agroalimentaire s’invite à l’école (AAIE).

Cette somme vient appuyer l’organisme AgrÉcoles qui, après avoir conçu et implanté le programme AAIE à l’école Louis-de-France à Trois-Rivières, souhaite maintenant entamer la mise en œuvre de ce projet éducatif au sein d’autres écoles primaires.

Concrètement, les fonds alloués serviront à outiller et à accompagner sept autres écoles primaires dans la première année d’implantation du programme AAIE et à soutenir deux autres écoles dans une phase de préimplantation durant l’année scolaire 2021-2022. La première année d’implantation permettra aux sept écoles pilotes de s’approprier le programme en pratiquant la majorité des activités qu’il comporte et en développant les partenariats nécessaires pour assurer sa pérennité.

Il convient de préciser que l’accompagnement d’AgrÉcoles vise à transférer, de manière viable et harmonieuse, les outils pédagogiques et les apprentissages acquis lors du déploiement du programme AAIE à l’école Louis-de-France. À terme, les expériences vécues dans les écoles accompagnées permettront de tirer des apprentissages afin de consolider la mise en œuvre du programme AAIE dans plusieurs autres écoles du Québec.

« Depuis que le MAPAQ a octroyé une aide financière de 746 500 $ pour implanter le programme éducatif AAIE à l’école Louis-de-France en mai 2019, plus de 500 élèves y ont participé. Le projet de cet établissement a permis de mobiliser la communauté et a entraîné des retombées tangibles et mesurables dans le comportement des familles participantes. Notamment, ces familles jardinent davantage, consomment plus de produits locaux et adoptent de meilleures habitudes de vie. De tels comportements correspondent à la volonté du gouvernement. Le déploiement du programme vers d’autres écoles favorisera un éveil au monde agroalimentaire chez un plus grand nombre d’élèves du primaire », a fait savoir André Lamontagne.