Au Canada, on a enregistré, en 2021, plus de 220 rappels d’aliments. Cela représente plus de $350M de pertes liées à des ventes potentielles de 125 milliards de dollars pour les entreprises d’ici. Selon la startup NORMEX, le risque à l’erreur dans le secteur alimentaire doit être réduit. Ainsi, l’entreprise propose l’automatisation du processus de vérification des protocoles de salubrité alimentaire.
Un processus archaïque
À l’échelle globale, les transformateurs alimentaires utilisent encore du papier pour la gestion de leur système de salubrité alimentaire. C’est-à-dire que ces entreprises utilisent des méthodes physiques (et non sécurisées) pour l’implantation et le maintien de leur système de salubrité alimentaire, pour la gestion de leur chaîne d’approvisionnement, de production, mais également l’ensemble de leurs recettes. « Je suis consultant en salubrité alimentaire depuis 2011 et honnêtement, c’est vraiment un milieu qui a besoin d’un coup de pouce technologique. Ça devenait un réel enjeu pour mes clients de maintenir leur système de salubrité alimentaire avec tous les tracas liés à la paperasse. Les normes de salubrité alimentaire exigent plusieurs suivis quotidiens, hebdomadaires, mensuels, annuels, etc. Ces suivis génèrent des enregistrements que les gestionnaires qualité doivent imprimer, copier, photocopier, scanner, classer, etc. Et ça, c’est sans compter qu’il faut avoir à portée de mains toutes les informations nécessaires en cas d’audit ou de rappel alimentaire!» mentionne Tanguy Etoga, fondateur de NORMEX. Avec le nombre de recettes et d’ingrédients par produit, cela en fait beaucoup à suivre méthodiquement en cas de rappels d’aliment. Imaginez un transformateur de vinaigrettes. Chacun des 10 ingrédients de la vinaigrette Ranch provenant de fournisseurs différents représente un risque en cas de rappel. Et si ce transformateur produit 50 différentes vinaigrettes, ça en fait des ingrédients à surveiller pour s’assurer de la traçabilité et ainsi, de la sécurité des consommateurs.
La solution
La paperasse générée par les programmes de salubrité alimentaire est quelque chose du passé pour les clients de NORMEX. La startup offre une solution unique à ses clients : une plateforme web intégrée qui automatise les tâches de salubrité alimentaire, de qualité et de santé et sécurité au travail. Avec la pénurie de main-d’oeuvre, les enjeux écologiques ainsi que le souci d’efficacité, les transformateurs agroalimentaires ont besoin de s’adapter pour demeurer compétitifs.
Quelques entreprises qui ont automatisées leur système de salubrité alimentaire avec NORMEX:
– Rochef – Gatineau, CA.
– Gaetan Cyr & Fils – Gatineau, CA.
– La Soyarie – Gatineau, CA.
– Botsis Fruits et Légumes inc – Montreal, CA
– Les Entrepôts Fruigor – Montreal, CA
– WeCook – Dorval, CA.
– Crown Packaging – Dorval, CA
– Aenos Food Service – Ottawa, CA
– Jenna Food Products – Ottawa, CA
– Pinsa Romana – Ottawa, CA
– E. Gagnon & Fils (Plus grand transformateur de crabesd’élevage au Québec) – Gaspésie, CA.
– Wonders Ice Cream – Californie, É-U.
– Snackwerks – Michigan, É-U.
– Et quelques autres entreprises régionales, nationales et internationales
Les systèmes de gestion de la salubrité alimentaire sont désuets selon M. Etoga. S’effondrant sous un nombre important de paperasses, les transformateurs alimentaires peuvent maintenant améliorer leur efficacité. La solution est un outil pour les PMEs, leur permettant de compétitionner avec d’immenses acteurs du secteur qui ont tendance à gober des parts de marché. C’est dans l’ombre que l’entreprise Gatinoise NORMEX devient un partenaire clé dans l’automatisation des tâches de salubrité de plusieurs producteurs, distributeurs et transformateurs d’ici. Une solution comme celle-ci devient cruciale pour s’assurer d’avoir des aliments salubres, que ce soit des chocolats maison, du tofu frais, du crabe frais ou encore des repas préparés.
À propos de NORMEX
À travers leur plateforme du même nom, NORMEX automatise les tâches et opérations en salubrité alimentaire
pour des distributeurs et des transformateurs du secteur agroalimentaire. Le résultat : la simplicité de gestion du
système de salubrité alimentaire se traduisant ainsi par l’élimination de la paperasse ainsi qu’un gain de 30% en
efficacité opérationnelle.
Source :
Janie Boivin
Gestionnaire des communications
Institut Innovation Gatineau
