L’état du secteur alimentaire nord-américain, présenté par Richter

DES PERSPECTIVES PLUS SOMBRES ALORS QUE LES DÉFIS PERSISTANTS RENCONTRENT DE NOUVELLES MENACES

TORONTO – L’étude 2025 sur le secteur alimentaire nord-américain, préparé par Richter, démontre le portrait des propriétaires et des dirigeants d’entreprises privées de l’industrie alimentaire en Amérique du Nord. Les résultats mettent en lumière les principaux défis et occasions qui se présentent aux entreprises du secteur. Certains constats sont communs à l’ensemble des marchés, tandis que d’autres sont propres à certaines catégories de produits, à des segments de la chaîne de valeur ou encore à des régions précises.  

 

Le constat du marché : deux pays d’une année à l’autre

  • La confiance des entreprises canadiennes envers les conditions du marché est presque deux fois plus élevée qu’aux États-Unis – L’optimisme à l’égard de la croissance économique de l’industrie alimentaire demeure élevé au Canada, mais s’avère plus mitigé aux États-Unis. Ainsi, 87 % des entreprises canadiennes sondées anticipent une croissance au cours des 12 à 18 prochains mois, contre seulement 47 % des entreprises américaines.
  • Les tarifs, un an plus tard – Cette année, 76 % des dirigeants déclarent avoir subi les effets des tarifs douaniers et des perturbations de la chaîne d’approvisionnement, comparativement à 11 % en 2024. Les coûts des matières premières et de l’emballage sont les domaines où l’impact s’est fait le plus ressentir. Pour y faire face, les entreprises canadiennes procèdent surtout à des ajustements ponctuels afin de traverser la tempête et limiter les perturbations, tandis que les entreprises américaines privilégient des changements structurels à plus long terme.
  • Baisse des ventes, hausse des prix – Plus de la moitié des répondants ont signalé une baisse de leurs ventes attribuables aux tarifs et 87 % des répondants disent avoir déjà modifié ou prévoient de modifier leurs stratégies de tarification. Les ajustements les plus fréquents comprennent des hausses de prix affichés, des répercussions sélectives des coûts et des révisions de prix plus fréquentes.
  • Incertitude doublée pour le marché du travail – L’incertitude liée à la main-d’œuvre a fortement augmenté alors que 46 % des répondants considèrent les conditions du marché du travail plutôt ou extrêmement négatives, comparativement à 24 % en 2024. Aux États-Unis, seulement 6 % des entreprises jugent leurs perspectives en matière de main-d’œuvre comme étant plutôt ou extrêmement positives.
  • Les talents : difficiles à attirer, encore plus difficiles à retenir – En matière de recrutement, 44 % des répondants considèrent la tâche difficile ou très difficile, comparativement à 23 % en 2024. La formation des nouvelles recrues devient aussi un enjeu croissant, avec 42 % des répondants le soulignant en 2025 contre seulement 10 % en 2024. La rétention s’impose comme le principal défi. En 2025, 67 % des répondants signalent des difficultés à retenir leurs employés contre seulement à 20 % en 2024. En guise de solution, 28 % se tournent vers la sous-traitance et 20 % vers l’automatisation.
  • L’appétit pour les fusions et acquisitions est plus marqué aux États-Unis – 42 % des entreprises américaines ont discuté de fusions et acquisitions, contre seulement 7 % des entreprises canadiennes. De plus, 23 % des entreprises américaines prévoient participer à une acquisition, contre 8 % des entreprises canadiennes.
  • La planification de la relève gagne en importance – Bien que 25 % des fondateurs et dirigeants prévoient une relève d’ici les 3 à 5 prochaines années, seulement deux tiers disposent d’un plan formel ou sont en voie d’en élaborent un. Toutefois, près de la majorité de ceux qui planifient une transition envisagent de demeurer actionnaires passifs soutenus par une équipe de gestion professionnelle plutôt que de quitter entièrement l’entreprise.

 

« Alors que le secteur doit encore composer avec l’incertitude politique et économique, les entreprises misent sur des stratégies pour stabiliser leurs entreprises et se protéger contre de futurs chocs. Il n’existe pas de solution unique aux défis que les entreprises affrontent, ce qui les pousse à cibler et corriger leurs principales vulnérabilités, qu’il s’agisse de préserver leurs marges, d’améliorer leur efficacité opérationnelle ou d’optimiser leur main-d’œuvre. Les perspectives de croissance actuelles sont peut-être limitées pour l’instant, mais celles qui parviendront à traverser la tempête en sortiront renforcées », affirme Michael Black, associé chez Richter.  

 

L’étude sur le secteur alimentaire nord-américain de 2025, préparé par Richter, fournit des données essentielles sur l’état actuel et les trajectoires futures de l’industrie alimentaire et des boissons en Amérique du Nord. Pour consulter les résultats détaillés, consultez l’étude complète ici.

À propos de Richter

Richter est un Bureau d’affaires | familial qui offre des conseils stratégiques tant sur les enjeux d’affaires que sur les objectifs financiers et personnels des familles, à travers les générations. Fort de près de 100 ans d’expérience à l’intersection de la famille et des affaires, Richter a développé une approche intégrée pour aider les propriétaires d’entreprises à atteindre un succès durable. Qu’il s’agisse de questions d’affaires, personnelles ou des deux, Richter est particulièrement bien placé pour répondre aux besoins des entrepreneurs, clients privés, propriétaires d’entreprises et familles d’affaires les plus prospères au Canada. Fondé en 1926, Richter compte une équipe multidisciplinaire de 600 personnes qui innove constamment pour créer de la valeur pour son équipe, ses clients et sa communauté, au Canada comme aux États-Unis.

 

À propos de l’étude

Richter a mandaté un sondage à double insu auprès de dirigeants à travers l’Amérique du Nord afin de recueillir des renseignements sur les conditions macroéconomiques, les priorités stratégiques et les défis, ainsi que sur la manière dont leurs organisations abordent la croissance, les fusions et acquisitions et les dynamiques opérationnelles. Plus de 150 propriétaires et dirigeants ayant participé au sondage représentent un échantillon d’entreprises privées, principalement détenues et exploitées par leurs propriétaires ou leurs fondateurs, des petites et moyennes entreprises (PME) actives dans des segments clés du secteur alimentaire.

 

SOURCE Richter