5 entreprises ingénieuses en temps de crise – 18 mars 2021

Durant les prochaines semaines, L’actualité ALIMENTAIRE désire souligner les efforts d’entrepreneurs d’ici qui ont trouvé des moyens originaux et créatifs de pouvoir continuer à alimenter le Québec pendant cette période d’incertitude ou encore à faire des efforts pour soutenir la communauté autrement.  Cette chronique a à la fois comme objectif de les encourager, mais aussi de vous en inspirer. Et durant cette crise jamais vue, n’hésitez pas à vous soutenir les uns, les autres. La solidarité de tous pourrait vous aider à passer à travers ces moments économiquement éprouvants. | Par Michel Therrien 

Le Salon international des vins et spiritueux:  Nouvelle formule, nouvelle identité 

 Le Salon international des vins et spiritueux de Québec fera dorénavant place au Festival International des Vins et Spiritueux de Québec (FIVSQ), présenté par la Société des alcools du Québec (SAQ). Pour l’édition 2021, l’événement sera adapté à la réalité actuelle et se tiendra pendant les deux dernières fins de semaine de mai, soit les vendredis et samedis 21 et 22 mai, ainsi que les 28 et 29 mai.  
 
« Le contexte actuel nous a amenés à repenser la dynamique du salon tel que nous le connaissons depuis ses débuts en 2009, explique Vincent Lafortune, président de l’événement. L’édition 2021 sera une formule adaptée, mais aussi une année de transition vers un concept plus éclaté, un pont entre le printemps et l’été, qui conservera les mêmes notions de qualité. »  
 
Que ce soit en vivant l’Expérience à la maison de façon virtuelle ou l’Expérience à l’hôtel avec sa bulle familiale, la soif de découvertes des amateurs de vin de partout en province sera assouvie grâce à un assemblage créatif d’activités de dégustation et de conférences de toute sorte, pour tous les goûts et tous les budgets. Une place de choix sera réservée à la découverte des produits du Québec.  
 
« En cette période particulière qui perdure, les gens sont à la recherche de façons créatives et sécuritaires pour se divertir et se changer les idées, indique Vincent Lafortune. Nous sommes fiers d’avoir trouvé un moyen d’offrir une formule adaptée pour la présente édition, en prenant soin de conserver les activités les plus populaires qui ont fait la réputation du Salon, soit le privilège d’échanger avec des artisans du domaine viticole et l’opportunité de déguster un grand nombre de produits sous un même toit. »  
 
La 7e édition du Festival international des vins et spiritueux de Québec s’inscrit dans une dynamique d’entraide entre des industries lourdement touchées par la pandémie dans la région de Québec, soit la restauration et l’hôtellerie. Les secteurs du spectacle et du cinéma viendront aussi faire une incursion dans la programmation du Festival qui sera dévoilée d’ici quelques semaines. 
 
« Pour traverser cette période difficile dans l’événementiel, il est d’autant plus important de pouvoir compter sur l’appui de nos partenaires de longue date comme la Société des alcools du Québec, » indique Vincent Lafortune. 
 
« C’est avec enthousiasme que la SAQ s’associe à cet événement qui met en vitrine une industrie florissante et dynamique dont les produits font le bonheur des Québécois, déclare Catherine Dagenais, présidente et chef de la direction de la SAQ. Cet appui est encore plus important cette année dans le contexte pandémique alors que le milieu hôtelier et de la restauration de la région de la Capitale-Nationale seront sollicités pour faire vivre des expériences de dégustation aux participants dans une formule originale et interactive. Nous saluons l’ingéniosité des organisateurs dans le respect des mesures sanitaires en place et longue vie au Festival international des vins et spiritueux de Québec ! »  
 
À propos du Festival international des vins et spiritueux de Québec – fivsq.com 

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Près de 900 000 $ pour le secteur bioalimentaire dans la MRC du Golfe-du-Saint-Laurent

Une somme de 887 500 $ répartie sur cinq ans est accordée pour une entente sectorielle de développement du secteur bioalimentaire en contexte nordique sur le territoire de la MRC du Golfe-du-Saint-Laurent. Cette entente permettra l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan stratégique en plus de soutenir différentes initiatives agricoles en lien avec celui-ci. 

Les partenaires de cette entente sont le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH), la MRC du Golfe-du-Saint-Laurent ainsi que le Regroupement de diversification économique de Mécatina (RDEM). « Le secteur bioalimentaire est très important pour le Québec. Il joue un rôle de premier plan au regard de l’alimentation, de son apport au développement économique et de sa participation à la mise en valeur des territoires. Particulièrement dans le contexte actuel et en région éloignée, il est essentiel d’innover et de structurer les efforts afin de favoriser les retombées économiques locales et la sécurité alimentaire », a indiqué André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation 

La participation financière du MAPAQ à cette entente sera de 400 000 $ et l’apport du MAMH s’élèvera à 300 000 $. La MRC y investira 150 000 $ et le RDEM 37 500 $. 

L’aide du MAMH s’inscrit dans le cadre du Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR). Ce programme permet aux élus municipaux et régionaux de soutenir des projets structurants qui contribuent à maximiser le développement des communautés. 

Depuis le 1er avril 2020, le volet 1 – Soutien au rayonnement des régions du Fonds régions et ruralité a pris la relève du FARR. 

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Un nouvel outil pour le développement de l’aquaculture 

L’Association des aquaculteurs du Québec (AAQ) et la Table filière de l’aquaculture en eau douce du Québec (TFAEDQ) unissent leurs efforts pour mettre sur pied une Équipe de développement de l’aquaculture québécoise (EDAQ). 

Domaines d’action de l’équipe de développement: 

Accompagner et soutenir les projets de production en gestation ou en cours de démarrage; 

Stimuler le développement de projets avec un accompagnement pour les entrepreneurs et permettre au secteur des poissons d’aquaculture de se démarquer; 

Aider les entrepreneurs à piloter leurs demandes en fonction des enjeux environnementaux et économiques. Une attention particulière sera dédiée aux processus actuels pour l’obtention des certificats d’autorisation environnementale et aux mécanismes d’analyse des projets afin de renforcer la capacité́ de l’industrie à s’adapter aux changements dans l’écosystème administratif; 

Se voulant une équipe de référence constituée d’entrepreneurs émérites, l’EDAQ aura à sa tête Mme Aisha Issa, M. Sc. Économie rurale et agroalimentaire, Candidate PhD génie industrie et mathématiques. Mme Issa (VALHORIZON) possède une large expérience dans l’industrie agroalimentaire avec des contributions significatives au sein de groupes tels que Bonduelle et les Serres Savoura. Elle sera en équipe avec deux chefs d’entreprise en agroalimentaire de haut niveau : M. Marcel Ostiguy (Aliments Carrière) et M. Laurent Brochu (Groupe Brochu, New-West VR, Aquaculture L’Indigène). Ces deux chefs d’entreprise en matière de transformation alimentaire ont marqué ce secteur économique pendant des décennies. Forts de leur expertise en aquaculture, l’équipe sera complétée par M. Michel Fournier et Mme Julie Roy, respectivement, président et coordonnatrice de la TFAEDQ. 

L’autosuffisance alimentaire et la relance économique sont deux sujets névralgiques pour l’économie Québécoise. Ils s’expriment clairement dans le cadre de la Politique bioalimentaire 2018-2025 où l’aquaculture y a été ciblée comme un secteur à fort potentiel de développement. Rappelons que ce secteur possède de nombreux atouts comme ses grandes performances environnementales, un produit aux qualités nutritives remarquables, un produit québécois pour les Québécois qui respecte les principes du développement durable, disponible à l’année et qui génère une occupation dynamique du territoire. 

Lors d’une récente entrevue, le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, M. André Lamontagne, a réitéré le message du développement de la production aquacole et l’importance de l’émergence de projets qui seront portés par des entrepreneurs. 

Ainsi, la mise sur pied de l’EDAQ composé d’entrepreneurs cadre parfaitement dans ce contexte où le gouvernement du Québec souhaite augmenter son autosuffisance alimentaire afin de motiver l’essor des projets en aquaculture. La façon de soumettre d’autres projet à l’EDAQ sera bientôt communiquée. 

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IGA aide à amasser 281 205 $ pour la prévention des maladies cardiovasculaires 

La Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal (FICM), en collaboration avec IGA, annonce que la collecte de fonds Un 2 $ qui va droit au cœur s’est clôturé avec une somme amassée de 281 205 $.  

La campagne s’est tenue dans le cadre du mois du cœur, du 4 au 24 février dernier, dans près de 300 épiceries IGA du Québec et du Nouveau-Brunswick. 

Pour l’occasion, les clients étaient invités à faire un don de 2 $ à la caisse du IGA de leur région. En échange de leur appui, ils recevaient symboliquement une pomme. La somme amassée permettra de soutenir les projets novateurs de l’Institut de Cardiologie de Montréal en matière de prévention, tels que la mise en œuvre de l’Observatoire de la prévention, une plateforme informative faisant la promotion de la santé du cœur et de saines habitudes de vie. 

Depuis 1983, IGA et la FICM s’unissent pour promouvoir la santé du cœur et les saines habitudes de vie. Au fil des années, avec l’aide de milliers de donateurs, cette initiative a permis d’amasser plus de 9 millions de dollars pour la cause. « Nous tenons à remercier chaleureusement les marchands ainsi que leur clientèle qui, année après année, soutiennent cette initiative », mentionne Alain Gignac, président-directeur général de la FICM.  

« Leur générosité permet à l’Institut de Cardiologie de Montréal d’investir pour la prévention des maladies cardiovasculaires et ultimement offrir aux 68 000 patients du Québec qui franchissent chaque année les portes de l’établissement, de meilleurs soins. Je tiens également à remercier nos producteurs locaux, Pommes Qualité Québec et la clientèle de IGA qui a fait preuve d’une grande générosité malgré le contexte de pandémie », indique Carl Pichette, vice-président du marketing chez Sobeys, au Québec.  

« Grâce à cet élan de solidarité, nous avons su faire la différence pour soutenir une cause qui est au cœur de nos préoccupations. Je suis très fier de cette mobilisation commune au profit de la FICM. » 

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200 000 $ pour soutenir l’INAB du Cégep de Victoriaville 

Le député d’Arthabaska et whip en chef du gouvernement, M. Éric Lefebvre, a annoncé, au nom de la ministre de l’Enseignement supérieur, Mme Danielle McCann, qu’une bonification de 200 000 $ est accordée au Cégep de Victoriaville. Cette somme aura pour objectif de soutenir l’Institut national d’agriculture biologique (INAB) dans le maintien et l’entretien de ses infrastructures uniques. 

Cet investissement supplémentaire permettra notamment à l’INAB de continuer à développer son modèle pédagogique axé sur l’expérience pratique, qui nécessite l’entretien d’une ferme-école comprenant des serres, un verger et plusieurs champs de culture. L’établissement d’enseignement collégial a aussi pour mission de favoriser le transfert technologique et l’incubation en agriculture pour encourager le développement entrepreneurial de ses étudiants. 

« La mission de l’INAB est essentielle pour le Québec. En misant sur l’agriculture biologique et urbaine, les différentes formations offertes par l’établissement contribuent directement au développement d’une agriculture visant l’autonomie alimentaire, qui est une priorité pour notre gouvernement », a déclaré André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec. 

Faits saillants : 

L’INAB est un important centre de formation et de recherche en agriculture biologique et urbaine. Il regroupe également deux centres collégiaux de transfert de technologie (CETAB+ et CISA); 

Les installations comprennent notamment une terre de 55 hectares, des jardins, un verger et des serres, tous certifiés biologiques; 

Près de 100 membres du personnel enseignant, de recherche et technique y travaillent chaque jour; 

Le Cégep offre le programme Gestion et technologies d’entreprise agricole, qui conduit au diplôme d’études collégiales (DEC) et se décline en quatre profils : Productions animales, Production légumière biologique, Production fruitière biologique et Agriculture urbaine. Il offre aussi de la formation continue. 

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Vous êtes une entreprise qui avez trouvé un moyen innovant et créatif d’offrir vos produits pendant la crise du COVID-19? Nous voulons entendre parler de vous. Partagez fièrement votre information avec l’industrie en faisant parvenir à mon intention l’information relative à votre  initiative (communiqué de presse ou autre).  

mtherrien@edikom.ca