5 nouvelles de l’heure en agroalimentaire – 11 juin 2020

FINANCE

La SQDC annonce un résultat net de 26,3 millions de dollars pour l’exercice 2019-2020.

La SQDC a conclu son exercice 2019-2020 le 28 mars 2020 avec un résultat net de 26,3 M$, surpassant ainsi de près de 30 % son objectif budgétaire. Cette somme, versée au gouvernement du Québec, sera réinvestie notamment en prévention et en recherche en matière de cannabis. Ses ventes ont quant à elles atteint 311,6 M$. Avec un marché annuel évalué par la Société à environ 150 000 kg au Québec, la SQDC estime à plus de 30 % la conversion des achats du marché illicite du cannabis vers le marché légal.

Des ventes en hausse 
Pour l’exercice 2019-2020, les ventes totales de la SQDC ont atteint 311,6 M$, soit 46 863 kg de cannabis, comparativement à 71,3 M$ et 9 922 kg de cannabis au cours de son exercice précédent, qui ne comprenait que 6 mois d’opérations. Les ventes enregistrées dans le réseau de succursales se sont élevées à 285,9 M$, soit 43 005 kg de cannabis. Le site transactionnel de la SQDC a quant à lui généré des ventes de 25,7 M$, soit 3 858 kg de cannabis.

La Société a réalisé 7,7 millions de transactions en succursale et dans le Web pour une moyenne de 46,30 $, toutes taxes incluses par transaction, tandis que le prix de vente moyen d’un gramme de cannabis tous produits confondus se situe à 7,64 $.

Un développement responsable
Le résultat net de 26,3 M$, rendu possible grâce à l’efficacité opérationnelle et au modèle d’affaires flexible de l’entreprise, est entièrement remis sous forme de dividende au ministère des Finances et réinvesti notamment en prévention et en recherche en matière de cannabis ainsi que dans la lutte contre les méfaits liés à l’usage de substances psychoactives. À cela s’ajoutent les revenus fiscaux tirés de son exploitation sous forme de taxe à la consommation et de taxe d’accise, estimés à environ 93 M$ (66 M$ au Québec et 27 M$ au fédéral). Ce sont donc environ 120 M$ que la SQDC retourne aux deux paliers de gouvernement. 

Grâce au déploiement de 28 nouvelles succursales portant le nombre total à 41 points de vente, à une expérience client articulée autour du conseil et de l’accompagnement, à un robuste site transactionnel offrant un traitement de colis optimisé et à une offre de produits compétitive, la SQDC a capté plus de 30 % des ventes auparavant effectuées de façon illégale, démontrant ainsi qu’elle répond à sa mission de faire migrer de plus en plus les consommateurs vers le marché licite.

Au cours de l’exercice financier, la SQDC a élaboré son Plan stratégique 2021-2023. Ce Plan contient trois principales orientations qui guideront les actions de la Société : assurer le déploiement du réseau, proposer une offre concurrentielle et développer le réseau de façon responsable. L’entreprise a également développé son premier Plan de responsabilité sociale, arrimé aux grandes orientations de la planification stratégique. La Société s’est fixé 13 objectifs liés à 4 grandes catégories d’actions, soit la santé, l’éthique, la communauté et l’environnement. 

Impacts de la COVID-19 sur les activités de la SQDC
La pandémie de la COVID-19 a frappé le monde entier et le Québec ne fait pas exception. La SQDC a été identifiée par le gouvernement parmi les commerces devant rester ouverts. Malgré le contexte inédit ainsi que les nombreuses mesures d’hygiène et de distanciation physique mises en place, les employés de la Société ont maintenu un service efficace et un accompagnement responsable auprès de la clientèle. D’un point de vue opérationnel, la SQDC a instauré de nombreuses mesures de mitigation pour la santé de ses employés et de ses clients, telles que le contrôle de l’achalandage à l’entrée, le paiement par carte pour éviter la manipulation d’argent et l’ajout de panneaux de plexiglas devant les caisses des succursales. Les mesures déployées ont permis de fournir un environnement sécuritaire, autant pour les clients que pour les employés, puisqu’en date du 21 mai, aucun employé n’a été testé positif à la COVID-19.

Au cours du prochain exercice financier, la SQDC continuera de déployer ses succursales, de solidifier son réseau d’approvisionnement et d’appliquer une saine gestion de ses coûts d’achat et de ses dépenses dans l’ensemble de ses activités.

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TRANSACTION

Le groupe Canada House Wellness annonce la signature d’un accord avec la Société québécoise du cannabis et reçoit un bon de commande subséquent de la part d’une province de l’ouest.

Canada House Wellness Group Inc., une entreprise de cannabis médical entièrement intégrée, a le plaisir d’annoncer qu’elle a signé une lettre d’intention avec la Société québécoise du cannabis (« SQDC ») et IsoCanMed Inc. (« ICM ») afin de distribuer des produits de cannabis ICM au Québec en vertu de la lettre d’intention d’ICM signée avec la SQDC. Cette entente représente un potentiel d’approvisionnement de 3000 kg de produits de cannabis, tel qu’indiqué dans le communiqué de presse de la Société émis le 29 mai 2020 dernier, dans lequel on retrouve également de plus amples renseignements sur l’acquisition d’ICM par la Société, et dont la transaction devrait être finalisée le 12 juin 2020 prochain.

La Société annonce également avoir reçu une commande subséquente d’une valeur de 270 000 $, de la part d’une filière d’approvisionnement de cannabis à usage récréatif. La livraison devrait débuter au cours de la première quinzaine de juillet 2020.
« L’une des raisons stratégiques de la transaction avec ICM était de tirer parti de la licence de vente actuelle d’Abba et de la production québécoise d’ICM afin d’accélérer la distribution auprès de la SQDC. D’ailleurs, Abba s’est formellement engagé à l’égard de la province de Québec afin de concrétiser la démarche. Nous sommes à pied d’œuvre pour faire en sorte que les produits cultivés au Québec arrivent sur les étagères de la SQDC au cours du troisième trimestre de cette année civile », déclare le PDG de Canada House, Chris Churchill-Smith. « En plus de cette très bonne nouvelle, Abba a également reçu un autre bon de commande (que nous sommes déjà en train de préparer) émanant d’une autre province, dans le cadre d’une relation commerciale déjà existante. Nous avons validé nos processus de vente et d’emballage sur les marchés récréatifs et sommes heureux d’avoir approfondi nos relations avec les partenaires existants pendant que nous nous préparons à affronter l’immense marché de distribution que représente la SQDC, un élément fondamental de notre entreprise qui accueille maintenant la société québécois ICM. »

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ENTRAIDE

La Compagnie Walmart du Canada a amassé plus de 6,6 millions de dollars pour les hôpitaux pour enfants pendant la pandémie de la COVID-19.

La Compagnie Walmart du Canada a terminé sa collecte de fonds pour Children’s Miracle Network Canada en ayant amassé plus de 6,6 millions de dollars pour 14 hôpitaux pour enfants du pays.

Les associés de Walmart ont recueilli des dons aux caisses dans toutes les succursales du Canada du 14 mai au 7 juin. Ces derniers ont aussi organisé des ventes de gâteaux, des encans et des activités amusantes pour amasser des fonds afin d’aider les enfants et leurs familles qui comptent sur les soins de santé et les traitements fournis dans les hôpitaux pour enfants. Walmart a aussi égalé généreusement les dons des clients en faisant un don jumelé d’un montant de 820 000 dollars.

Le thème de la collecte était « Prêtez main-forte à notre première ligne pour aider des enfants à mieux vivre ». Le montant recueilli est exceptionnel compte tenu de cette période éprouvante.

« Nous sommes très fiers des résultats de cette campagne et de l’engagement ferme de nos associés et clients pour assurer la santé des enfants, notamment pendant cette période sans précédent, » dit Haio Barbeito, président et chef de la direction de Walmart Canada.

Chaque dollar amassé pendant la campagne de Walmart sera versé en don directement à l’hôpital pour enfants de la collectivité. Ces fonds aident les familles et les collectivités que Walmart sert et ils sont utilisés pour fournir de l’équipement d’urgence, financer la recherche, soutenir des programmes thérapeutiques et offrir de l’aide à ceux qui travaillent en première ligne avec comme mission de soigner les enfants.

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POLITIQUE

Le gouvernement du Canada lance le deuxième appel de propositions dans le cadre du Fonds des infrastructures alimentaires locales. 

Dans le cadre d’une vidéoconférence avec les médias, l’honorable Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, a annoncé le lancement du deuxième appel de propositions du Fonds des infrastructures alimentaires locales. La période de présentation des demandes commençait il y a quelques jurs pour ce deuxième appel, qui représente une aide maximale de 43,4 millions de dollars. Le Fonds vise à renforcer les organismes de soutien alimentaire et à contribuer à améliorer l’accès à des aliments salubres et nutritifs pour les Canadiens à risque. 

Grâce à ce deuxième appel de propositions, le programme appuiera des projets communautaires de petite et grande envergure dans divers contextes tels que les jardins urbains, les cuisines communautaires, les banques alimentaires et les serres. Les demandes concernant des projets d’une valeur maximale de 250 000 $ seront acceptées de manière continue jusqu’à épuisement des fonds. Ce deuxième appel de propositions pourrait aussi servir à soutenir un regroupement d’organismes prêts à améliorer leurs systèmes alimentaires régionaux.

Le Fonds des infrastructures alimentaires locales, un programme de 50 millions de dollars sur cinq ans qui s’inscrit dans la Politique alimentaire pour le Canada, s’adresse aux organismes communautaires sans but lucratif. Il a pour objectif de réduire l’insécurité alimentaire en établissant ou en renforçant des réseaux alimentaires locaux à moyen ou à long terme. Dans le cadre du premier appel de propositions, 362 projets ont reçu une aide financière allant jusqu’à 25 000 dollars, pour une valeur totale de 6,6 millions. Ces projets visaient, entre autres, l’achat de camions frigorifiques, de l’équipement de cuisine, des jardins communautaires, du matériel nécessaire à la préparation, à l’entreposage et à la distribution des aliments, ainsi que l’installation de panneaux solaires et de systèmes d’irrigation.

« Notre gouvernement tient à contribuer à améliorer la sécurité alimentaire pour les personnes qui en ont le plus besoin. Grâce au Fonds des infrastructures alimentaires locales, nous apportons des améliorations concrètes pour soutenir l’accès alimentaire à l’échelle du pays. Je suis heureuse de lancer la deuxième appel de propositions qui ouvre la porte à des regroupements d’organisations qui sont prêts à rehausser les systèmes alimentaires régionaux, et qui aidera tous les bénéficiaires à poursuivre leur excellent travail », a indiqué Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire .

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SYNDICALISME

Prime des services essentiels – Les syndicats d’Olymel feront front commun.

En réaction à l’annonce d’Olymel à l’effet qu’elle cessera, le 22 juin prochain, le paiement de la prime de 2 $ l’heure qu’elle versait à ses salarié-es en raison de la pandémie de la COVID-19, les sept syndicats des usines et de l’entrepôt d’Olymel affiliés à la Fédération du commerce (FC-CSN) consulteront leur conseil syndical afin d’obtenir un mandat pour créer un front commun en opposition à cette décision.  
« Plusieurs exemples, au Québec et ailleurs, ont démontré que les travailleuses et les travailleurs du secteur de la transformation de la viande sont parmi ceux qui sont le plus à risque durant la pandémie, rappelle le président de la FC-CSN, David Bergeron-Cyr. La prime devrait continuer d’être appliquée tant et aussi longtemps que le risque est présent. »

La FC-CSN, qui représente plus de 4 500 salarié-es dans le secteur de la transformation de la viande, estime que la décision d’Olymel est d’autant plus injustifiée que les ventes de l’entreprise n’ont pas diminué de façon significative durant la crise.

« Ce sont les travailleuses et les travailleurs qui risquent leur santé et doivent composer avec des mesures sanitaires et de l’équipement de protection qui rendent leur travail encore plus laborieux », explique M. Bergeron-Cyr.

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