De nouvelles tendances favorables au secteur des aliments et des boissons transformés

Malgré certains revers causés par la pandémie, le secteur canadien des aliments et des boissons transformés pourrait émerger de la crise encore plus fort en 2021, indique un nouveau rapport de FAC.

« La pandémie a occasionné des pertes qui ne pourront jamais être récupérées, mais elle a aussi ouvert la porte à un monde de possibilités pour le secteur canadien des aliments et des boissons transformés, qui pourrait occuper une part encore plus importante de l’économie nationale, a affirmé Jean-Philippe Gervais, économiste en chef de FAC. La pandémie n’a pas créé ces possibilités, mais elle a accéléré de bien des façons l’émergence des tendances sous-jacentes qui les favorisent.

Ainsi, le rapport montre que, malgré les difficultés posées par la pandémie, la plupart des indicateurs économiques du secteur de la transformation des aliments et des boissons du Canada sont excellents comparativement à ceux des autres secteurs de l’économie canadienne. Par exemple, les dépenses en immobilisations et les emplois de ce secteur ont moins diminué que dans l’ensemble de l’industrie canadienne.

Le rapport note aussi que l’augmentation du revenu disponible et de l’épargne des consommateurs en 2020 pourrait stimuler la croissance de la consommation d’aliments et de boissons dès que la situation permettra une réouverture complète du secteur de la restauration.

Par ailleurs, les succès réalisés à l’étranger dans la contention du virus ont des répercussions importantes pour les transformateurs d’aliments et de boissons du Canada, si l’on considère que plus de 30 % des ventes des cinq dernières années provenaient des marchés d’exportation, toujours selon le rapport.

Les tendances des consommateurs et les marchés d’exportation offrent un large éventail de possibilités aux diverses parties du secteur des aliments et des boissons transformés qui, avec près de 300 000 travailleurs, représente à lui seul le plus important employeur dans le secteur de la fabrication au Canada. Ce secteur est également le deuxième secteur manufacturier en importance au Canada pour ce qui est de la valeur de production, avec des ventes de biens fabriqués évaluées à 122,9 milliards de dollars en 2020. Soulignons que cette année, la transformation des aliments et des boissons a représenté 1,8 % du produit intérieur brut (PIB) national.

La mouture de céréales et d’oléagineux devrait connaître l’augmentation des ventes la plus importante, soit 13,4 %, en raison de la demande accrue d’huiles comestibles, de farines et d’autres produits de boulangerie au pays et à l’étranger. Les produits d’origine végétale devraient occuper une plus grande part des dépenses en aliments en raison de l’intérêt croissant des consommateurs pour ces produits.

Selon les projections, la vente de sucre et de produits de confiserie devrait connaître une hausse de 12,3 % en 2021, alors que les consommateurs semblent prêts à se gâter après avoir subi diverses formes de confinement, indique le rapport.

En outre, des hausses des ventes de produits laitiers (5,6 %), de boissons (4,9 %), de fruits de mer transformés (4,7 %), de produits à base de viande (4,6 %) ainsi que de produits de boulangerie et de tortillas (2,1 %) sont projetées pour 2021. Pour leur part, les ventes de fruits et légumes de conservation et d’aliments spécialisés devraient demeurer stables en 2021.

« Le secteur de la transformation d’aliments et de boissons a fait preuve de résilience en s’adaptant aux tendances changeantes et aux différents défis occasionnés par la pandémie, a affirmé M. Gervais. Les investissements gouvernementaux dans la sécurité et la salubrité alimentaires, les faibles taux d’intérêt, la faiblesse du dollar et la demande élevée pour des aliments canadiens sains de haute qualité pourraient être le catalyseur dont le secteur a besoin pour entraîner la reprise économique du Canada. »

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