La création de l’Institut de technologie agroalimentaire marque un tournant historique

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. André Lamontagne, se réjouit de l’adoption à l’unanimité par l’Assemble nationale du projet de loi no 77, Loi sur l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ). Ce projet de loi, réclamé depuis de nombreuses années, assure le développement à long terme de l’ITAQ en permettant à l’institut d’être plus autonome et en réduisant les contraintes administratives dans sa gestion des ressources humaines.

L’entrée en vigueur de la loi permettra à l’ITAQ de disposer d’un cadre institutionnel mieux adapté à sa mission éducative. Depuis plusieurs années, les règles de fonctionnement de l’Institut minent sa capacité à maintenir sa compétitivité et à accomplir pleinement sa mission.

L’Institut de technologie agroalimentaire du Québec, qui succédera à l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA), fonctionnera selon les mêmes règles que les autres établissements d’enseignement de niveau collégial qui offrent des programmes de formation semblables.

La création d’un tel organisme apportera plusieurs avantages, dont les suivants :

Faciliter le recrutement de personnel dont le champ d’expertise cadre avec la mission d’un établissement d’enseignement;

Favoriser la valorisation des installations de pointe de l’Institut;

Aider l’ITA à assumer pleinement son mandat national, notamment en facilitant les partenariats et la collaboration avec d’autres établissements d’enseignement dans les régions, partout au Québec.

Depuis plus de 160 ans, l’ITA contribue à procurer au secteur agroalimentaire sa matière première la plus fondamentale : des connaissances et de l’expertise. L’objectif que poursuit la nouvelle loi est de s’assurer que l’Institut dispose de l’environnement nécessaire pour aider le secteur agroalimentaire à relever les défis qui l’attendent au cours des prochaines décennies.

« La loi que l’Assemblée nationale a adoptée aujourd’hui permettra au vaisseau amiral de la formation agroalimentaire au Québec qu’est l’ITAQ d’évoluer au meilleur de son potentiel. Jusqu’à ce jour, l’Institut devait fonctionner selon les mêmes règles qu’un ministère, ce qui nuisait à sa flexibilité et à son rayonnement. La nouvelle loi le dote d’un modèle de gouvernance plus souple pour lui permettre d’accomplir pleinement sa mission à long terme, et cela, au profit de la réussite des étudiants, du secteur et des entreprises qui gravitent dans son orbite », a déclaré André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation

Autres avantages de la nouvelle loi

La loi créera un organisme gouvernemental qui offre de la formation dans un domaine précis et qui a un statut semblable à celui de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec. Elle assurera ainsi à l’ITAQ des conditions de fonctionnement lui permettant d’accomplir pleinement sa mission, qui consiste à offrir une formation technique de qualité, dans les domaines agricoles, agroalimentaire et agroenvironnemental. L’ITAQ pourra aussi disposer des ressources appropriées pour assurer un suivi efficace de ses engagements en vertu du Plan d’agriculture durable.

Prochaines étapes

Les travaux de transition commenceront sous peu en vue de s’assurer que l’ITAQ commencera officiellement ses activités le 1er juillet prochain.

Des démarches seront aussi entreprises pour pourvoir les postes de directeur général et de directeur des études ainsi que pour nommer les membres du conseil d’administration.

Une fois formé, le premier conseil d’administration devra établir et adopter les règles de gestion interne ainsi que les règlements généraux liés à la nouvelle structure de gouvernance de l’ITAQ.

Le Ministère appuiera l’ITAQ en mettant à sa disposition l’expertise utile au processus de transition et continuera à assumer les charges et les responsabilités liées aux services de gestion jusqu’à ce que l’ITAQ puisse s’en acquitter de façon autonome.

L’Institut en bref

Plus de 300 personnes qui se consacrent au développement des compétences dans de multiples domaines d’activité

Une offre de formation dans sept programmes techniques spécialisés qui regroupent près de 1 000 étudiantes et étudiants chaque année

Plus de 12 000 diplômés de niveau technique depuis l’année 1965

Un taux de diplomation généralement supérieur à la moyenne

Un taux de placement avoisinant les 100 %

Des activités de formation continue auxquelles participent plus de 2 000 personnes chaque année

Des infrastructures pédagogiques imposantes : fermes-écoles, usines de transformation alimentaire, jardin pédagogique, centre équestre, centres de compostage, complexes serricoles, atelier de soudure et d’aménagement paysager, pavillon horticole écoresponsable, unité de production laitière biologique, etc.