Le Canada et l’Union européenne atténuent les répercussions possibles sur le commerce en permettant la sécurité des échanges dans les zones exemptes de la maladie en cas d’épidémie de peste porcine africaine

Aujourd’hui, l’honorable Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, a annoncé que l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) et le département de la santé et sécurité alimentaire de la Commission européenne (Direction générale de la santé) ont conclu une entente relative au zonage de la peste porcine africaine (PPA) pour permettre les échanges commerciaux sécuritaires pour les produits du porc en provenance des zones non touchées par la maladie en cas d’épidémie de PPA.

Cette entente fait partie des actions continues du gouvernement du Canada pour protéger les porcs canadiens et l’économie à la lumière de la rapidité à laquelle la PPA se propage dans des régions d’Asie et d’Europe. Les agriculteurs et producteurs canadiens tireront parti de cette entente car celle-ci permettrait la poursuite des échanges commerciaux pour le porc et les produits du porc provenant des zones non touchées par la PPA.

Le zonage est un outil reconnu à l’échelle internationale utilisé pour aider à gérer les maladies animales et faciliter le commerce international. Lorsqu’un cas de PPA est détecté, des limites géographiques sont définies pour contenir l’épidémie. Ces limites géographiques sont des zones de contrôles établies conformément aux directives de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Les zones situées en dehors de ces zones de contrôle sont des zones exemptes de maladie.

Même si des principes de zonage sont déjà en place avec l’UE et qu’ils s’appliquent à la PPA conformément à l’accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne (AECG), cette entente est un pas de plus vers une collaboration internationale visant l’atténuation des risques en lien avec la PPA, tout en maintenant des échanges commerciaux sécuritaires.

Le zonage est une étape clé dans la lutte du Canada pour préserver l’industrie du porc canadienne. Le porc représente le quatrième secteur agroalimentaire en importance au Canada. Il contribue annuellement à environ 24 milliards de dollars à l’économie canadienne.

« Dans le cadre d’une collaboration internationale continue, notre gouvernement occupe un rôle de leadership dans la prévention et l’atténuation des répercussions possibles de la PPA en cas d’introduction au Canada. À la suite de l’entente relative au zonage récemment annoncée entre le Canada et les États-Unis, nous avons maintenant conclu un accord semblable avec l’UE afin que nos agriculteurs puissent continuer de gagner leur vie à partir du commerce du porc et des produits du porc au cas où la PPA serait découverte au Canada. »
– L’honorable Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et l’Agroalimentaire

« Le Canada et l’UE continueront de partager leur expertise pour prévenir et contrôler la propagation de la peste porcine africaine. Cette entente témoigne de la coopération continue avec nos partenaires internationaux et de notre engagement à minimiser l’impact potentiel qu’aurait la PPA sur l’industrie du Canada. »
– Dr Jaspinder Komal, vétérinaire en chef du Canada

Faits en bref
• Le Canada a exporté pour plus de 4,2 millions de dollars de porc et de produits du porc vers l’UE en 2018.
• Il n’existe aucun traitement ou vaccin pour la PPA. L’ACIA suit de près toute recherche en lien avec le traitement et le contrôle de la PPA, y compris la conception de vaccins, grâce à notre collaboration sur le plan international.
• Aucune preuve n’indique que le virus de la PPA puisse affecter les humains, et il n’est pas considéré comme un risque pour la salubrité alimentaire.
• L’industrie canadienne du porc soutient plus de 100 000 emplois directs et indirects, et contribue à 24 milliards de dollars annuellement à l’économie canadienne.
• En 2018, 1,2 million de tonnes de porc, évaluées à 3,8 milliards de dollars ont été exportés vers 87 pays.
• Le Canada est le troisième pays exportateur de porc en importance, tant en volume qu’en valeur, et représente 20 % des échanges commerciaux mondiaux du porc.