RDP-PAT : un premier pôle d’innovation en agriculture urbaine sur le territoire montréalais

L’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles fait un pas important vers la mise en œuvre de sa Politique d’agriculture urbaine, alors qu’elle entreprend une étude d’opportunité visant l’implantation d’un pôle d’innovation en agriculture urbaine sur son territoire. Ce projet porteur et structurant pour l’Est de Montréal est également soutenu dans le cadre du défi des villes intelligentes à travers Montréal en commun.

Ce projet bénéficie d’une aide financière de 40 000 $ provenant du Programme de développement des activités agricoles et du secteur bioalimentaire de la Communauté métropolitainL’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles fait un pas important vers la mise en œuvre de sa Politique d’agriculture urbaine, alors qu’elle entreprend une étude d’opportunité visant l’implantation d’un pôle d’innovation en agriculture urbaine sur son territoire. Ce projet porteur et structurant pour l’Est de Montréal est également soutenu dans le cadre du défi des villes intelligentes à travers Montréal en commun.

Ce projet bénéficie d’une aide financière de 40 000 $ provenant du Programme de développement des activités agricoles et du secteur bioalimentaire de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), mis en place à la suite de la conclusion d’une entente sectorielle entre celle-ci et le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) ainsi que le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ).

L’étude vise à soutenir des initiatives combinant agriculture urbaine et phytoremédiation sur des terrains vacants, à mettre en lumière des techniques d’agriculture urbaine innovantes et respectueuses de l’environnement tout en mobilisant les propriétaires fonciers pour qu’ils s’inspirent de ces approches pour la décontamination de leur terrain. En outre, l’idée derrière cette étude est d’implanter un complexe de serres qui permettront de valoriser la biomasse forestière résiduelle issue des travaux de phytoremédiation ainsi que des travaux d’élagage d’arbres sur le territoire à des fins de chauffage et de fertilisation.

L’arrondissement a mandaté l’Institut de recherche en biologie végétale (IRBV) et le Laboratoire sur l’agriculture urbaine (AU/LAB) pour réaliser cette étude. Le rapport sera déposé en mars prochain.

« Il s’agit d’un projet novateur qui permettra au Québec de faire un pas de plus sur le chemin d’une autonomie alimentaire accrue. Cette étude témoigne de l’importance accordée au secteur bioalimentaire dans l’économie métropolitaine et souligne le fait que l’agriculture urbaine contribue à soutenir une économie verte, en créant de la richesse et en protégeant l’environnement. D’ailleurs, ce projet s’intègre pleinement au virage que souhaite implanter le Plan d’agriculture durable 2020-2030 pour un secteur bioalimentaire engagé, prospère et ancré sur le territoire », a déclaré André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.