Restaurant Brands International veut réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 50 % d’ici 2030

Restaurant Brands International, la société mère des marques Burger King, Tim Hortons et Popeyes, a annoncé de nouveaux engagements pour lutter contre les changements climatiques. L’entreprise collaborera avec ses franchisés et ses fournisseurs pour viser des cibles fondées sur la science et réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 50 % d’ici 2030. Ces cibles ont été approuvées par l’initiative Science Based Targets (SBTi) et s’appuient sur les critères et recommandations de la SBTi. De plus, RBI s’est fixé comme objectif d’atteindre des émissions nettes nulles d’ici 2050 ou plus tôt. Ces objectifs s’inscrivent dans une stratégie globale mise en œuvre par l’entreprise, Des marques de restaurants qui font du bien, qui vise à permettre la croissance de l’entreprise sans augmenter les émissions.

« En tant qu’une des plus importantes entreprises de restaurants à service rapide au monde, nous avons un rôle essentiel à jouer pour lutter contre la menace des changements climatiques, qui revêt une grande importance pour la planète et pour nos invités », explique José E. Cil, président-directeur général de RBI. « Nous avons travaillé fort pour établir où nous en sommes, où nous pouvons avoir l’impact le plus significatif, et quelles actions nous devons mettre en place pour changer les choses. En nous fixant des objectifs ambitieux, nous accélérons nos efforts en vue de promouvoir un avenir plus durable et poursuivons notre mission consistant à bâtir les marques de restaurants les plus appréciées au monde. »

Cibles de RBI en matière d’émissions de GES

Cibles fondées sur la science : Par rapport à l’année de référence 2019, d’ici 2030, RBI souhaite :
Réduire de 50 % les émissions de GES de catégorie 1 et 2
Réduire de 50 % par tonne métrique d’aliments l’intensité des émissions de GES de catégorie 3
Réduire de 50 % par restaurant franchisé l’intensité des émissions de GES de catégorie 3

Émissions nettes nulles : RBI vise à atteindre des émissions nettes de GES nulles d’ici 2050.

Répercussions visées

« Bien que nous ayons beaucoup de travail à faire pour y arriver, notre impact potentiel est considérable : l’atteinte de ces cibles permettrait d’éviter le rejet dans l’atmosphère d’environ 25,4 millions de tonnes métriques d’équivalent en dioxyde de carbone (éq. CO2) d’ici 2030, par rapport à un scénario de statu quo. Cette réduction des émissions de GES équivaut au retrait de 5,5 millions de voitures des routes pendant une année entière aux États-Unis, soit le nombre total de véhicules personnels dans les villes de Los Angeles, Chicago et New York combinées. Ces calculs sont basés sur les données de 2021 de l’agence de protection de l’environnement (EPA) des États-Unis et les plus récentes données américaines de recensement disponibles. »

« Nous félicitons RBI pour avoir établi des cibles compatibles avec la limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C, l’objectif le plus ambitieux de l’Accord de Paris », mentionne Alberto Carrillo Pineda, directeur général des cibles fondées sur la science du CDP, l’un des partenaires de l’initiative Science Based Targets. « En établissant des cibles ambitieuses et fondées sur la science et les études sur le climat, RBI participe à la lutte aux changements climatiques. »

La feuille de route de l’entreprise quant à l’atteinte de ses cibles s’appuie sur la promotion des pratiques exemplaires en matière d’environnement, lesquelles sont en cours d’adoption au sein de notre chaîne d’approvisionnement agricole, et la collaboration avec les fournisseurs, les chercheurs, les agriculteurs et les éleveurs. La feuille de route précise également plusieurs jalons futurs et comprend des initiatives telles que l’alimentation en énergies renouvelables des opérations, le déploiement d’équipement à haut rendement énergétique et l’utilisation de véhicules électriques.

Forte de ses engagements, RBI se joint à la campagne Race to Zero et devient signataire de la campagne Business Ambition for 1.5°C, un appel à l’action de la part d’une coalition mondiale de dirigeants des Nations Unies, d’entreprises et d’organismes non gouvernementaux qui demandent aux entreprises de se fixer des cibles ambitieuses et fondées sur la science pour réduire leurs émissions et limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C.

L’initiative Science Based Targets est rendue possible grâce à la collaboration du CDP, de United Nations Global Compact, du World Resources Institute (WRI) et du Fonds mondial pour la nature (WWF).