UN PACTE « QUALITÉ INGRÉDIENT » EN FRANCE

Guillaume Garot, le ministre français délégué à l’Agroalimentaire, a lancé il y a deux semaines un pacte « qualité ingrédient » comportant un volet nutritionnel et fixé à la fin de 2013. Il a réuni les acteurs de la filière alimentaire afin de s’engager concrètement, sur l’amélioration de l’offre alimentaire en France.

Afin d’améliorer l’offre alimentaire, il s’agit d’un point d’étape important sur le travail de fond engagé en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, le ministère des Affaires sociales et de la Santé, et le ministère à l’Économie sociale et solidaire et à la Consommation. Cette initiative inédite appelle des engagements réciproques, de l’État comme de la filière alimentaire.

D’ores et déjà, sept secteurs alimentaires s’engagent à signer le pacte « qualité ingrédient » avant la fin de l’année 2013 : secteurs des biscuits fourrés, des céréales petit déjeuner pour enfants, des boissons rafraîchissantes sans alcool, des compotes, des plats préparés, de la charcuterie industrielle et artisanale, et du pain artisanal.

Guillaume Garot s’est réjoui de la très forte mobilisation de tous les acteurs de la filière qui s’engagent dans des objectifs chiffrés et un calendrier précis. Il a également salué une démarche de justice sociale : « l’amélioration de la qualité nutritionnelle d’une large gamme de produits alimentaires permettra en effet à l’ensemble de la population, y compris les plus démunis, d’accéder à une offre alimentaire de meilleure qualité. »

Le pacte « qualité ingrédient » a pour objectifs de valoriser les efforts des entreprises pour porter à la connaissance des consommateurs les améliorations nutritionnelles réalisées et à venir, une démarche qui n’est pas loin de rappeler sur certains points celle du programme DUX dédié aux entreprises québécoises :

– valoriser les efforts des entreprises pour porter à la connaissance des consommateurs les améliorations nutritionnelles réalisées et à venir ;

– diminuer dans les recettes, les ingrédients dont la consommation doit être limitée ;

– travailler sur la consommation des fibres en relevant les défis de l’acceptabilité de ces produits par le consommateur et la valorisation des efforts des industriels.

Photo à la une : au centre, Guillaume Garot, le ministre français délégué à l’Agroalimentaire.