3 questions à Yannick Morel, Directeur Technique chez Prorec Inc.
Fort de 18 ans d’expérience chez Prorec, M. Morel a accompagné un bon nombre d’entreprises vers un meilleur recyclage de leurs écarts de production. Une question qu’il rencontre souvent : « Comment réussir les opérations de recyclage dans le respect des normes sanitaires strictes que vivent les industries agroalimentaires ? »
Bonjour M. Morel, merci d’être avec nous ! Pour commencer, pouvez-vous nous dire avec quelles normes vous avez l’habitude de travailler ?
YM : Bonjour, c’est un plaisir, merci pour l’invitation ! Nous avons l’habitude de travailler en collaboration avec les usines agroalimentaires qui sont régies, entre autres, par les normes GFSI et HACCP. Puisque les écarts de production prennent naissance principalement au niveau des lignes de production, nous devons nous assurer de fournir des équipements qui respectent les réglementations en vigueur. La même norme peut être en place dans deux entreprises différentes mais les réalités, les besoins et les enjeux peuvent être complètement différents et c’est là où notre expertise entre en jeu et nous permet de nous adapter afin de répondre à tous leurs besoins.
Quelles sont les fausses inquiétudes que vos clients vivent lorsqu’ils envisagent de recycler leurs écarts de production ? Comment y répondez-vous ?
YM : Les industries agroalimentaires ont une grande responsabilité vis-à-vis leurs écarts de production. Ils doivent s’assurer que lorsque les écarts de production quittent leur site, qu’ils aient une bonne traçabilité et qu’ils soient gérés de façon responsable selon les normes applicables afin d’éviter toutes fraudes alimentaires. Une des inquiétudes souvent rencontrée est justement la garantie de s’assurer que leurs produits soient bien dirigés vers l’alimentation animale. C’est pourquoi il est important de faire appel à une compagnie comme la nôtre qui est reconnue par l’Agence Canadienne d’Inspection des Aliments comme étant un intervenant autorisé dans la valorisation de produits alimentaires et un fabricant d’aliments pour le bétail. De par notre expertise, nous sommes en mesure d’offrir une traçabilité de tous les produits récupérés ainsi que les documents nécessaires pour rencontrer les normes en vigueur tel que : certificats de destruction, lettre de garantie, etc.
Finalement, le réemploi ne semble pas si compliqué ! Alors, quels seraient vos conseils pour une compagnie qui envisagerait de commencer à recycler ses écarts de production ? A quoi devraient-ils porter une attention particulière ?
YM : Pour les entreprises qui envisagent de valoriser leurs écarts de production, ils devraient tout d’abord identifier tous les types d’écarts de production possibles (les écarts provenant des ingrédients utilisés pour la production, ceux qui proviennent de la production et ceux qui proviennent des produits finis emballés) et établir les quantités approximatives générées par ceux-ci. Lorsque cet exercice est fait, ils devraient communiquer avec une entreprise qui est régie par les autorités compétentes pour effectuer le même type de service que celui que nous offrons. Cet exercice accélérera le processus d’évaluation des besoins qui sera faite et donnera également un avant-goût de la réduction des coûts d’enfouissement dontpourraient bénéficier. Nous pourrions discuter plus longuement de cet élément qui est plutôt névralgique au sein d’une entreprise.